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CHIMIE. aoo à fait , et que l'on y fait passer un gaz à la même température, il se Forme alors dans l'intérieur du liquide une quantité de vapeurs , dont le volume
E XTRAITS.
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tant un sel de plomb par le bichromate de potasse ; on le chauffe jusqu'à fusion et on le pulvérise. Comme il n'attire pas l'humidité de l'air,
est égal, à une différence extrêmement faible près, au volume du gaz qui traverse le liquide. Leurs quantités en poids doivent être dans les
il mérite la préférence sur l'oxide de cuivre pour l'analyse des matières organiques ; il suffit, pour
rapports de leurs pesanteurs spécifiques. Si donc de la vapeur d'éther à 1400 traverse de
dans un lieu chaud. Le mélange doit se faire d'une manière très-intime ; car pour des longueurs de
l'acide sulfurique étendu, dont le point d'ébullition est un peu plus élevé que 140, les quantités en poids de l'éther et de l'eau doivent être entre elles comme les nombres 2,580 : 0,6201, c'est-àdire comme la pesanteur spécifique des vapeurs d'éther et d'eau : ces nombres sont dans le même rapport que 8o,64 d'éther et 19,36 d'eau , et c'est la proportion dans laquelle l'éther et l'eau se combinent pour former de l'alcool. Si on ajoute plus d'eau au mélange d'éther, et qu'on étende ainsi l'acide sulfurique, le point d'ébullition redescend à celui de la décomposition du sulfate d'éther, les vapeurs d'éther et d'eau se produisent en même temps , et c'est la condition dans laquelle elles se réunissent pour donner de l'alcool : on n'obtient pas alors d'éther. Si l'on ajoute plus d'acide sulfurique au mélange, le point d'ébullition de l'acide sulfurique étendu s'élève, on obtient plus d'éther et moins d'eau. Les autres phénomènes n'ont pas besoin de plus amples explications.
37. Sur l'emploi du chromate de plomb pour l'analyse des cosRP ORGANIQUES; par M. Ri-
chardson. ( J. fur Ch., 1837, n° ii.) On prépare du chromate de plomb en précipi-
l'employer, de le tenir pendant quelque temps tubes semblables, on expose à l'influence de la chaleur une quantité plus grande de la substance organique, que lorsqu'on erpploie l'oxide de cuivre, par le fait de la grande quantité d'oxygène que
contient le chromate de plomb. Les tubes à analyse doivent avoir environ 25 cent. de longueur sur i cent. de diamètre. L'emploi du chromate de plomb permet de sou-
mettre à l'analyse une quantité de la substance plus grande qu'avec l'oxide de cuivre, à cause de sa grande densité. Pendant toute la durée de la combustion il se dégage de l'oxygène par l'ouverture du tube qui contient la potasse, parce que le chromate aune grande tendance à passer à l'état de sel basique. Cette circonstance, et surtout la grande quan-
tité d'oxygène contenu dans ce sel en rendrait l'emploi très-utile pour brûler des corps qui contiennent beaucoup de carbone. Ce même chromate fournit aussi un excellent moyen d'analyse pour les combinaisons qui renferment du chlore , du brome, etc., parce que les chlorures, bromures, etc. de plomb ne sont pas volatils.