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le sulfure d'iridium obtenu par voie humide et celui obtenu par voie sèche ( en chauffant de l'iridium avec du soufre et du carbonate de potasse ou de soude sec), tandis que ce dernier n'est que très-difficilement dissous par l'eau régale bouillante, j'ai imaginé le moyen suivant pour dissoudre l'iridium, procédé qui pourrait être employé en grand. Je réduis l'iridium en poudre impalpable, je le mélange avec quatre fois autant de carbonate de potasse, et deux fois autant de soufre (en fleurs), et je chauffe ce mélange dans un creuset. de porcelaine, bien fermé avec un couvercle, pens
dant une demi-heure, à une très-forte chaleur rouge.
2° Je retire le double sulfure du creuset, je le
broie en poudre fine dans un mortier; puis je délaie avec de Peau dans une grande capsule en porcelaine, jusqu'à ce que la liqueur soit saturée de
sulfure alcalin; je laisse déposer, puis je décante la liqueur hépathique , et je répète cette opération jusqu'à ce que les dernières eaux de lavage ne réagissent plus sur un sel de plomb ( comme sulfure ou sulfate alcalin ). Dès que ce point est atteint, on met la capsule au bain de sable et on sèche à plus de 1000 le sulfure d'iridium, qui est noir, brillant, en paillettes cristallines. Ce sulfure est broyé bien fin, et donne ainsi une poudre brune. Celle-ci est traitée, comme on l'a décrit plus haut, dans une boule de verre et à une chaleur rouge, par un courant de chlore sec (séché sur du chlorure de calcium). Le chlorure d'iridium obtenu
en différentes parties est dissous chaque fois, et sans aucun résidu, en une liqueur limpide d'une couleur orangée foncée tirant sur le pourpre.
EXTRAITS.
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S'il y avait un résidu il proviendrait de ce que l'iridium n'aurait pas entièrement été transformé en sulfure, ce qui est la condition sine qua non de la réussite de ce mode de dissolution. Ce procédé est, comme l'on voit, plus long que celui de Woehler, mais il donne directement un chlorure métallique sans mélange de chlorure alcalin. Ensuite il s'applique aussi à la dissolution de l'osmium, pour laquelle je l'ai également ent, ployé. Mais, dans ce cas, l'expérience m'a appris qu'il convient de chauffer l'osmium avec l'alcali et le
soufre, dans un ballon de verre vert, dont le col doit être long, pour que les vapeurs d'osmium puissent s'y condenser. Ensuite il ne faut pas jeter - le sulfure alcalin, parce qu'il contient en dissolution du sulfure d'osmium , tandis que le sulfure alcalin obtenu dans la sulfuration de l'iridium
ne contient que des traces à peine sensibles de sulfure d'iridium. En dernier lieu, le sulfure d'osmium , bien séché, doit être traité par le chlore dans une boule munie d'un tube ; où les vapeurs d'acide osmique, qui se dégagent toujours dès que le chlorure de soufre ne se forme plus, puissent être recueillies et condensées avec les vapeurs de chloride d'osmium, qui se condensent en poudre rouge de cinabre.
95. Sur la préparation en grand de hannum au moyen des résidus de platine; par M. FricIL. ( Ann. de Pog. , t. 4o , p. 209.) Trois livres de résidus de platine ont été pilés aussi fin que possible dans un mortier de fonte. Pest resté environ1., once de grains d'un éclat métallique qui ont résisté au pilon. Ces grains étaient
de l'osmiure d'iridium qui a été mis à part. La