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FEUX D'AFFINERIE
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à un échauffement préliminaire, il suffirait de s'abstenir de la placer dans le four à réchauffer. -
1° Du fourneau d'affinage de Laifen
L'usine à fer de Laufen , située près de Schaffouse , et qui compose une petite partie du paysage qui encadre la célèbre cataracte du lihin , se compose d'un haut-fourneau, d'un cubilot, de deux feux d'affinerie construits suivant les nouvelles dispositions que nous allons faire connaître ; d'un ou deux foyers de chaufferie à la houille, et alimentés par de l'air chaud ; il y a des marteaux des martinets, etc. Le vent est fourni par de belles trompes en fonte, les unes de 12 , les autres de 16 mètres de hauteur, et qui reçoivent l'eau du fleuve, prise à la partie supérieure de la chute. MM. Neehr ont essayé, dès l'origine, d'employer l'air chaud dans leurs affineries, et s'en sont bien trouvés; l'appareil, dont ils faisaient encore usa,e il y a deux ans, permettait de donner à volonté le vent froid et le vent chaud; et, effet, on n'employait ce dernier que pendant le forgeage ; c'est ce qu'on peut voir dans le mémoire de M. Combes , ingénieur en chef( 1), qui a visité cette forge en 1834. Maintenant, et d'après les dispositions du nouvel appareil, le vent est employé constamment chaud pendant toute la durée de l'affinage. Le fourneau, dit Gliihofen, était en activité depuis environ huit mois, lors de mon passage à Schaffouse , en juillet i83'; les fig. i à 4 de la (1) Annales des Mines, troisième série, tom. VI.
PERFECTIONNÉS.
Pl. Fi (I), montrent toutes les parties de nouveau fourneau ,
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on les distinguera fort aisément dans la coupe, fig. 2. Les parois extérieures sont en fonte de fer, en plaques, qui forment le revêtement de la maçonnerie en briques; le fourneau est isolé , et dans tous les cas il doit être abordable, non-seulement en face, mais sur les deux côtés latéraux. Le creuset où s'opère l'affinage de la fonte n'a éprouvé aucun changement, non plus que l'opération en elle-même, c'est pourquoi nous n'avons rien de particulier à en dire. On voit que la flamme, au sortir du creuset, va d'abord frapper la voûte qui est au-dessus , puis de là se répand dans le four à réchauffer, et, passant dans la cheminée, enveloppe les tuyaux en fonte otir circule l'air qui est poussé par la machine soufflante , et se rend à la tuyère, après avoir été échauffé convenablement. Le four, qui est proprement le Gliiholen, présente, sur la même face deux portes fermant à bascule, 'par lesquelles on introduit le métal à réchauffer sur la sole ; ce métal consiste, i° dans la fonte (en saumons) que l'on place près du creuset, afin de l'y faire tomber plus facilement, lorsqu'un .affinage est terminé; l'affineur la reçoit, l'arrange convenablement, et la recouvre de charbon pour la faire fondre; 2° dans les barres de fer provenant de l'opération précédente, et que l'on place sur la sole formée de briques réfractaires, ainsi que la voûte; on les introduit par l'une et l'autre ,
(l) Voyez l'explication des Planches z et el à la fin de
ce Mémoire.