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FEUX D'AFFINERIE
l'on trouve tout établis la machine soufflante, la
PERFECTIONNÉS.
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Lorsque j'ai visité les forges de Hausen et de
24 pieds cubes, à 16 ou 18 ; on évalue dans ces forges l'économie à 17 p. o/o, terme moyen (I). Ce moyen de chauffer l'air, très-simple et peu dispendieux à établir , puisqu'il ne demande que des tuyaux placés au-dessus du feu, et l'élévation des soufflets à 6 ou 7 pieds environ, doit être considéré plutôt comme un mode d'essai que
(raffinerie, i mités de ceux de Laufen (1); seulement
comme une disposition à conserver; on y reconnaît d'ailleurs les mêmes inconvénients qu'on a éprou-
halle , etc. 20 Des feux d'a tuerie, dits GminorEN , construits dans les usines du Grand-Duc de Bade, en 1837.
- //briick, on y construisait de nouveaux feux
on en avait accolé deux l'un à l'autre, afin de leur donner une cheminée commune , comme on le voit par les fig. 4 à 8 de la Pl. F. Les anciens feux, que l'on allait remplacer, n'avaient rien de particulier, si ce n'est qu'on y avait .
adapté un appareil pour chauffer, r air, et consistant en un serpentin en fonte, dont les spires, placées au-dessus du creuset, étaient constamment environnées de la flamme qui s'en échappe pour passer dans la cheminée : celle-ci étant fort large à sa
base, et le serpentin non plus que la flamme n'étant point renfermés, l'air extérieur se mêle à celle-ciel la refroidit, ainsi que le serpentin; aussi. l'air n'est-il jamais chauffé qu'à une température médiocre, et à la tuyère la chaleur ne s'élève pas à plus de So , 85 ou go° R.; cependant on en obtient des effets avantageux. On assure que la consommation en charbon, et pour 5o kil. de fer en barres, a été réduite, par l'effet de ce seul changement; parole travail au vent chaud, de 22 ou
vés à Zinswiller (Bas-Rhin), et dont j'ai parlé précédemment. Les nouveaux feux d'affinerie, représentés par les fig. 4. à 8 de la Pl. (2), ne montrent
de différence avec celui de Laufen (Pl. FI)
que par le changement qu'on a fait à l'appareil de
chauffage pour l'air, en substituant aux tuyaux
placés dans la cheminée (fig. 2 et 4, Pl. VI)
une boîte en fonte fixée au-dessus du foyer, et dans laquelle circule l'air que l'on veut échauffer. Je ne connais pas les motifs qui ont déterminé ce changement; je n'y vois d'autre avantage que celui de ne pas être obligé d'élever autant le point d'entrée de l'air dans l'appareil, ce qui n'avait, il est vrai, aucun inconvénient avec les trompes de
Laufen; mais il est à craindre que la boîte ne souffre beaucoup de l'action immédiate de la On pensait toutefois qu'elle pourrait être plus l'air plus fortement
considérable , en employant de échauffé.
Lorsque j'ai dit que dans plusieurs forges, en France (1) On a aussi remplacé, dans les forges du prince de Furchtenberg , à Hammereisenbach , les anciens feux par des fourneaux analogues à celui de Laufen , quant au but ; mais les dispositions en sont moins avantageuses. J'ai appris qu'on avait cessé d'employer les dispositions primitives.
ou n'avait obtenu aucun avantage en affinant à l'air chaud, on m'a répondu que cela pouvait tenir à ce qu'on affinait toujours très-vite dans nos usines différents faits , venus à ma connaissance, m'ont paru confirmer cet aperçu. Voyez l'explication à la fin du Mémoire.