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DE BASTENNES ET DE GAUJACQ. /
MINES DE B/TUME
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(le départ dans l'eau à l'aide de la chaleur) pour séparer le bitume des corps étrangers avec lesquels il est mélangé, et ce n'est qu'alors seulement qu'ils purent se livrer à la préparation des mastics pour la couverture des terrasses, des pâtes pour couvrir des aires et remplacer les dalles en
pierres, du brai gras végéto-minéral pour la ma-
rine, etc.
En 1836, il a été extrait dans les deux exploitations contiguës de MM. Thore et Meyrac , et de M. Lasserre , environ- 31..o8o quintaux métriques de minerai, dont le prix de revient est déterminé par les considérations suivantes 10 La puissance du dépôt arénacé au-dessus du
bitume est de 5 mètres ; celle du gîte de bitume est de im,67, et la pesanteur spécifique du bitume brut est de 1,82. 2° Le mètre cube de sable fouillé et transporté . à la distance moyenne de deux relais nécessite, savoir : Pour fouille, chargement de brouettes, temps perdu, e,083 0,075 journée à lf.,10, l'une. Transport à deux relais, 0,150 journée à 1L,10 0 ,165 l'une Faux frais pour outils, surveillance, etc., TA, 0 ,008 0 ,256 Total
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40 Le transport du minerai jusqu'à l'atelier d'épuration est payé à raison de oL,17 par opération que l'on fait dans les chaudières d'épuration. Or, comme pour épurer les 42 qx. m. de minerai qui entrent chaque jour (12 heures) dans une chau-
dière, il faut faire 5 à 6 ou, terme moyen, 5,5o opérations, et qu'a la distance de 100 mètres, ou environ, oi sont placés les ateliers de MM. Thore et Meyrac , deux rouleurs suffisent pour entretenir trois chaudières ; c'est par quintal métrique 0,016 journée à i',4o o",o23 50 Le prix de ferme, payé pour 16.800 q=rm., extraits par MM. Thore et Meyrac en 1836, ayant été de 1.50o fr. , c'est. par quintal métrique de minerai 0,o89 Il résulte de ces considérations, qu'en i836, le quintal métrique de minerai, rendu aux ateliers, est revenu à 0",184
Pendant cette même année, les deux ateliers de bastermes, destinés J° à épurer le bitume brut,
c'est-à-dire à enlever, dans une première opération, la plus grande quantité possible du sable qui est mélangé au minerai ; 20 à raffiner le bitume épuré, c'est-à-dire à enlever à celui-ci l'eau et la presque totalité du sable qu'il retient après
être sorti de la chaudière d'épuration, consis-
fouillé et- transporté à deux relais, correspondant
taient : celui appartenant à MM. Thore et Meyrac en huit, et celui appartenant à MM. Lasserre en quatre fourneaux avec chacun une chaudière en fonte. Ces fourneaux ou masses rondes en briques
3° L'extracteur de minerai, payé if.,25 par jour,
- e 42 g in. de minerai, qui suffisent pour les
couverts par de mauvaises planches de bois de pin.
Soit pour la quantité ( om.e.,164 ) de sable q. m. de minerai, 0,037 journée, qui, avec 0",o42. les faux frais, monte à
besoins journaliers d'une chaudière d'épuration, soit pour l'extraction proprement dite d'un quintal métrique de minerai o,o24journée, ou
étaient à couvert sous deux hangards fermés et Chaque fourneau , sans sa petite cheminée avait nécessité, à peu près, les dépenses suivantes :