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MINES DE BITUME 590 1.200 briques ou 3 chars à 7 fr. l'un, y compris I fr. pour le transport par char 21L-00
3 journées de maçon à 1L,75, et 3 journées de manoeuvre à 1.f.,10
Total
591
Le bitume qui monte à la surface a beaucoup de viscosité, aussi renferme-t-il beaucoup d'eau
,25
et une assez grande quantité de sable. Néan-
28f.,25
moins on l'enlève à mesure qu'il surnage, et on le verse sous le nom de bitume épuré, dans la chaudière voisine où il doit être raffiné. Quand il ne
Les chaudières avaient pour dimensions Diamètre im,66; profondeur om,76; épaisseur des bords 0m,017.
Leur poids était de 5 à 6 ou terme moyen
5qx.m-,50. Elles revenaient, rendues aux ateliers,
à 4o fr. le q. m. Pour opérer le départ du sable, on commence par mettre de l'eau dans les chaudières et on fliit du feu au-dessous, qu'on entretient avec du minerai ou du bois. Lorsque l'eau est bouillante, on y jette peu à peu et par petits morceaux du minerai qui vient d'être extrait et qui, par conséquent, n'a pas encore perdu, par son exposition à l'air, son huile de pétrole si nécessaire et même indispensable pour parvenir à l'épurer. Dès qu'il commence à éprouver l'action du feu; ce qui
ne tarde pas à arriver, il se ramollit. Alors deux ouvriers armés de fortes barres en bois le brassent constamment pour faciliter la séparation du sable et pour empêcher que la couche de bitume qui vient se former à la surface de l'eau ne s'en7
DE BASTENNES ET DE G-AUJACQ.
flamme. De temps à autre, ces deux ouvriers changent leurs barres de bois contre des pelles, dont ils se servent pour racler le fond de la chau-
s'en présente plus à la surface de l'eau, la première opération est terminée, et il ne reste plus qu'a enlever le dépôt de sable qui s'est précipité au fond de la chaudière. Ce dépôt, qui est noirâtre à cause d'une petite
quantité de bitume resté adhérent à la surface des grains de sable, est porté hors de l'atelier et n'est l'objet d'aucun traitement ultérieur. La chaudière étant nettoyée, on recommence une nouvelle opération semblable en tout à la précédente, et ainsi de suite jusqu'à la fin de la journée.
La quantité de bitume épuré qu'on retire du minerai gras est environ de 18,75 p. o/o et celle qu'on retire du minerai maigre de 12,50 p. 0/0, seulement. Ainsi, dans la proportion de o,67 de minerai gras et de o,33 de minerai maigre, que fournit communément la mine, le minerai rend, terme moyen, 16,67 p. o/o ; et des 42 qx. m. qu'on traite journellement en cinq à six opérations dans une chaudière, on retire 7 qx. m. de bitume épuré,
dière , et empêcher le dépôt de sable bitumi-
produit qui n'est ni d'un très-beau noir, ni trèscoulant. Pour le raffiner, on le fait chauffer dans une chaudière, à une température beaucoup plus
neux qui se précipite d'y adhérer, et d'occasionner, en se brûlant , une telle élévation de température, que le courant d'air froid qui s'établit quelquefois sous la chaudière la fasse éclater, ce qui arrive malheureusement très-souvent.
Par ce moyen l'eau s'évapore, le bitume perd de sa viscosité, et la presque totalité du sable, qu'il retenait encore, se précipite au fond de la chaudière. Quand il est susceptible de couler sans in-
élevée que celle nécessaire pour épurer le minerai.