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EXAMEN DES HOUILLES
Conclusions.
De l'examen, sous le double rapport de leur qualité flambante et de leur effet utile, des houilles françaises et étrangères qui se trouvent sur le mar-
ché de Paris, il suit i° Que sous le rapport de la qualité flambante, de Blanzy l'emporte sur c La houille la houille anglaise de Newcastle; La houille anglaise et celle de Belgique ( Flenu première qualité, et Buisson ou Mathon) sont supérieures à toutes les autres houilles françaises d' Anzin , de Denain et de Deciz,e. 20 Que sous le rapport de l'effet utile produit pour le service des machines à vapeur, et dans l'état actuel des fourneaux (non fumivores), La houille , dite ancien Anzin , est préférable à toutes les houilles étrangères ; Les houilles de Belgique sont inférieures aux houilles françaises essayées, celle de Blanzy exceptée. 3° Que les houilles les pl us flambantes, surtout les sèches, ou autrement dit les non-collantes ( r),
ne sont pas toujours celles dont l'effet utile produit soit le plus grand (2).
D'où l'on se trouve amené à cette conclusion Les houilles non collantes se divisant par la chaleur en feuillets souvent très-minces, laissent degager presque instantanément une grande quantité de matières hydrogénées, dont la presque totalité échappe à la combustion.
Ce fait, du peu d'avantage que présentent des
t'RANÇAISES ET ÉTRANGÈRES.
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Qu'il n'est point vrai, comme on le prétend, que pour le service des machines à vapeur, telle houille étrangère, à raison de sa propriété flambante, soit tellement indispensable que, quels que fussent le taux du tarif et la relation des prix, on se trouvât toujours dans la nécessité d'y avoir recours. Qu'au contraire ladite houille étrangère fut-elle à un prix inférieur, certaines houilles
françaises lui seraient encore préférables. Nota. La commission doit faire observer que cette supériorité, déduite de ses expériences, de houilles peu hydrogénées sur des houilles trèshydrogénées, n'est point absolue. Ainsi, d'une part, elle ne peut avoir lieu dans le cas où les chauffes (alandiers) se trouvent ex-
térieures aux fourneaux et où le combustible n'agit que par la réverbération de la flamme tels que les fours à porcelaine , à faïence, etc. Car de même que, pour ce service, force est, quand on se sert de bois, d'employer l'essence qui dans sa combustion développe la flamme la plus allongée , de même aussi , quand c'est de la 'houille, est-il indispensable d'avoir recours à la plus flambante.
Et d'autre part, cette supériorité ne saurait
être que conditionnelle pour les machines à vapeur. Car si, comme l'expérience vient de le démontrer, elle a lieu dans l'état actuel des choses (avec des fourneaux à chaudière exhalant beauhouilles très-hydrogénées dans le chauffage des chaudières à vapeur, est bien reconnu en Angleterre ; aussi la houille
dite cannel-coal , si éminemment flambante , n'y est-
elle jamais préférée pour le service des machines à vapeur.