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FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES.
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EXAMEN DES HOUILLES
En comparant entre eux lespremier et deuxième
tableaux, ou voit quelle erreur on eût commise si, dans le premier tableau , la classification par ordre d'eau vaporisée eût servi de base à celle de l'effet utile, puisque la houille de Newcastle n'y Rectification du
occupe que le sixième rang , tandis que dans l'autre tableau elle s'y trouve au second rang. ii existerait un moyen de rectifier complétement
p""" mode' le premier tableau , du moins de le modifier de manière à ce qu'il approchât plus près de la vérité. Ce serait de supposer, pour chaque expérience, que la quantité employée dans la première période eût été de 190 kil. ( maximum employé dans une des expériences, celle sur la houille de Denain), de multiplier la différence entre la consommation réelle et celle supposée par le nombre indiquant, dans l'expérience correspondante du tableau n° , la quantité d'eau vaporisée par un kilog. de houille ( quantité au-dessous de la force calorifique réelle, puisqu'elle est affectée de la perte du calorique employé, tant à chauffer la chaudière qu'à amener la vapeur à la pression requise), et d'ajouter ensuite ce produit au résultat du premier tableau. Le nouveau tableau qu'on obtiendrai t (y oy n° 4) différerait beaucoup moins du deuxième tableau que le premier n'en diffère. houille. Il eût suffi pour cela de procéder pour chaque houille à une seconde expérience dans laquelle on n'aurait consommé que 232 kilog. de houille, de retrancher ensuite la quantité d'eau évaporée qu'elle aurait donnée de celle trouvée pour la combustion des 632 kilog. de houille, et d'en prendre le quatre-centième.
En terminant l'examen des expériences, la com- Iperfection de se croit obligée de faire connaître que , ihoitlee eenPegrriaenn
quelque soin, quelque précaution qu'elle ait apportés dans ses travaux, les résultats obtenus ne sauraient être d'une exactitude mathématique, parce que le fourneau aurait dû subir des variations dans ses diverses parties, suivant les diverses
espèces de houille, et se trouver ainsi le mieux approprié possible pour chacune d'elles. Par exemple, la grille du fourneau aurait dû être neuve, à barreaux bien droits et non tordus.
La distance d'un barreau à l'autre aurait dû
varier suivant la qualité des houilles grasse, demi-
eollante ou sèche. La quantité de houille à consommer par heure étant fixe, les grilles auraient dû avoir moins de superficie pour les houilles faciles à s'embraser. On a aussi trouvé que la quantité (i44 kilog.) de houille, assignée par MM. les administrateurs pour la consommation moyenne à l'heure, paraissait insuffisante pour une houille pire ( sans mélange de matière étrangère ), et que dans les
dernières heures de l'opération, la couche de houille qui couvrait la grille était trop faible, ce qui aura pu donner lieu à une introduction d'air excédant les besoins de la combustion, et par suite refroidir le fourneau et diminuer la quantité d'eau vaporisée, etc., etc., etc. Mais ces causes d'erreurs, qui accompagnent toujours les expériences faites en grand, n'ont pu, on l'espère , affecter d'une manière sensible le rapport entre les effets utiles des houilles soumises aux expériences, rapport qui était le but principal
de la mission qu'on avait à remplir. Tome X1-17 , 1838.
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