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EXAMEN DES HOUILLES
de le soumettre à une seconde expérience (i). L'essai des houilles, sous le rapport de la perte qu'elles éprouvent à la distillation, perte qui représente leur richesse en matières volatiles, et qui,
ainsi qu'on l'a dit ci-dessus, sert à la détermination de leur qualité flambante , fut fait à l'Ecole des mines, par M. Coste , préparateur de chimie.
Le tableau n° 3 ci-joint en fait connaître les résultats. Les houilles y sont classées par ordre de
perte à la distillation, et par conséquent à peu près- par ordre de qualité flambante. Observations. Dans le premier mode adopté par la commisExamen du premier mode. sion , le chiffre qui représente pour chaque expé-
rience la quantité d'eau vaporisée pendant la deuxième période n'est pas ( ainsi qu'on l'avait d'abord espéré ) l'expression de la puissance calo-
rifique de la houille (432 kil. ) jetée sur la grille pendant les trois heures de l'eu réglé. Il aurait fallu pour cela que la couche de houille, qui , au com-
mencement de cette période couvrait la grille, n'eût pas été plus forte que celle qui la couvrait à la fin de cette même période, et que ces deux couches eussent été au même état d'ignition , et cela n'eut jamais lieu. On le reconnut d'abord à la vue et ensuite par l'eau vaporisée pendant la pre-
mière heure, quantité qui souvent était double de celle évaporée pendant chacune des deux autres heures. Ainsi ce chiffre trouvé est l'expres-
i5 houille et de celle de la différence entre les deux couches de houille qui, au commencement et à la tin de cette période , couvrent la grille. Mais, comme on l'a déjà dit ci-dessus, cette différence, dépendant du plus ou du moins de facilité de la houille à s'embraser, de la fréquence des charges FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES.
de houille pendant la mise à feu, etc., etc.; est
une grandeur variable même pour la même
espèce de houille qui serait expérimentée deux Ibis de suite. Il suit donc de là que le tableau des expériences,
suivant le premier mode, ne peut servir, tel qu'il est et sans rectification, à déterminer la valeur calorifique relative des houilles; Pour le deuxième mode, le chiffre de l'eau va-
Examen du
porisée dans chaque expérience n'est pas non plus deuxièmemode.
la caractéristique de la valeur calorifique des 632 kilog. de houille consommée, puisque cette masse de combustible a eu deux effets à produire i° D'échauffer le fourneau et d'élever la vapeur d'eau à la pression voulue. 2° De vaporiser de l'eau. Mais, comme au commencement de chaque opération la température du fourneau était à peu de chose près la même, le premier effet est une grandeur constante, et il n'y a rien de variable que le second effet, lequel dans ses phases est toujours subordonné à la puissance calorifique de la houille essayée. Ainsi, pour
ce second mode, la classification par ordre de
sion de la puissance calorifique de 432 kil. de
quantité d'eau vaporisée par les houilles, se trouve aussi être celle par ordre de leur effet utile (1).
(1) Cette houille est fréquemmen t divisée par des filets ou petites veines de chaux carbonatée et de fer sulfuré.
(1) Il eût été possible, par ce mode, d'avoir la valeur absolue de l'effet utile d'un kilogramme de chaque espèce de