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EMPLOI
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de base qui réagit surie sulfure de fer, en décom-
pose une proportion d'autant plus forte que la température est plus élevée. L'échantillon de lai-
tier qui a été analysé ne renfermait à la vérité
que 0,001 de soufre, mais à en juger par l'odeur d'hydrogène sulfuré qui se dégage généralement quand on arrose le laitier d'eau, il est probable qu'il en contient moyennement une plus grande proportion. Ce fait prouve, avec d'autres maintenant bien
reconnus, qu'une fonte obtenue à l'air chaud peut avoir autant de tenacité que celles qui proviennent d'un travail à l'air froid, dans des cir-
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fourneaux marchant au coke, savoir : que le con-
tenu en carbone de la fonte diminue à mesure que la température augmente. Cette dernière assertion est elle-même bien confirmée par les analyses récemment faites par le docteur Thom-
son. (Ann. des mines, t. XIII p. 662.) D'après M. G. Crane, la production du fourneau qui était autrefois d'environ 24 à 25 tonnes
Mais comme l'ancienne production est faible, comparativement à celle des hauts-forneaux pays, cette augmentation aurait été probablement
constances analogues. M. G. Crane, qui partageait
le préjugé contraire, ainsi que la plupart des propriétaires d'usines d'Angleterre, a été aussi
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ration à -une propriété inhérente à son anthracite.
On a déterminé les quantités de carbone, de silicium , de soufre et de phosphore que renferme la:gonte d'Yniscedwyn , et on a trouvé qu'elle contient Carbone Silicium Soufre
Phosphore
0,0230 0,0130 0,0030 0,0048 0,438
Cette fonte se rapproche assez, par sa faible proportion de carbone, d'une fonte anglaise de première qualité pour mouleries , qui a été analysée par M. Berthier ; mais cette dernière renfermait plus de silicium. Ce résultat est d'accord avec les conclusions que M. Karsten a déduites d'expériences faites à Kcenigshiitte sur des hauts-
producum, hebdomadaire.
par semaine, s'est élevée à 34 et jusqu'à 39 tonnes.
moindre, si le fourneau avait eu une bonne allure à l'air froid.
surpris que satisfait de cette prétendue anomalie, et il n'a pas manqué d'attribuer cette amélioSa composition
DANS LES HAUTS-FOURNEAUX.-
L ANTHRACITE
Dans le fourneau où autrefois on brûlait de coscithahailon à 5 tonnes de houille, à raison de 4 sh. 6 d. en coMbustible.
( 5 fr. 6o) la tonne, pour produire une tonne de fonte, on ne consomme actuellement, d'après une moyenne de trois mois, qu'une tonne sept quintaux d'anthracite ( non compris celle qui est employée pour chauffer l'appareil à air chaud el. pour griller le minerai ). L'anthracite de la meilleure qualité vaut 5 sh. ( 6 fr. ) la tonne ; mais l'anthracite telle qu'on la brûle ordinairement, ne coûte que 3 sh. 6 d. (4 fr. 35) ; ainsi la dépense en combustible a été réduite, à peu près dans le rapport de 18 à 5. Cette consommation d'anthracite de 1,35 pour produire i de fonte, est bien inférieure à celle de toutes les usines voisines où l'on travaille au
coke, et cependant il semblerait au premier abord, qu'avec une température aussi élevée vers
le bas du fourneau, un combustible aussi compacte, les gaz provenant de la combustion devraient entraîner une déperdition considérable de