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nes malle...
SUR L'AFFINAGE DE LA FONTE
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sommation en combustible, au contraire, surpasse celle que présentent les autres procédés
amélioration notable dans l'industrie des forges. La construction des soufflets en bois est simple et
d'affinage usités en France. Les marteaux sont de l'espèce de ceux qu'on nômme macas ou marteaux à bascule. L'ordon se compose de deux montants en bois assemblés dans des semelles et consolidés par une traverse.
peu dispendieuse, leur entretien est facile. Ils exigent seulement la dépense d'une livre de
La queue du marteau a en général un quart de la longueur totale du manche. Elle est abaissée par des cames en fer fixées sur un anneau en fonte que porte l'arbre de la roue hydraulique ; le nom-
bre de ces cames est souvent de 8. Le marteau bat de 90 à too coups par minute. Sa tête et l'enclume sont en fonte. Le poids de la tête est de i3o à i5o kil. Voici les dimensions d'une panne d'enclume et d'une panne de marteau panne d'enclume orn,o7 de large, 0rn,33 de long ; panne de marteau om,o7 de large, orn,3o de long. Souvent les roues hydrauliques sont des roues à augets. L'eau arrive à leur sommet, et agit à la fois par le choc et par son poids. La transmission
du mouvement étant directe et sans engrenage, il s'ensuit que la vitesse moyenne de la roue est le plus souvent beaucoup plus grande qu'elle ne devrait être pour que l'eau y produisît par son poids le plus d'effet possible.
Un seul marteau sert en général pour 2 feux. Des soufflets.
PAR LA MÉTHODE NIVERNAISE.
Dans trois ou quatre forges du Nivernais seulement on fait encore usage des soufflets à liteaux et
à charnière; dans toutes les autres, ces soufflets ont été remplacés par des caisses à pistons en bois ou des cylindres en fonte. Les premières caisses à pistons en bois établies dans le département de Ta Nièvr`è furent construites aux forges de la marine de Guérigny,, en l'an 6 (1798). Ce fut une
graisse par mois.
Parmi toutes les petites forges de la Nièvre, celle de Cramain seulement nous a permis d'évaluer d'une manière un peu exacte la quantité d'air lancée dans un feu de petite forge. La machine soufflante de Cramain alimente l'été un feu de mazerie et un feu de forge ot se pratique l'affinage comtois. L'hiver, elle envoie du vent au haut-fourneau. Elle porte un manomètre; elle est à caisses à pistons en bois.
Le manomètre indiquait une pression de
orn,o16.
Le diamètre de la buse était de oni,o4.
Pour calculer la vitesse de l'air lancé , nous nous sommes servis de la formule de M. d'Aubuisson :
On trouve V
V
395
V h_ b±le
58m,6 i pour la vitesse du vent
par seconde; et Q ;,-_-_..4"-"e.,46 pour le volume de
l'air lancé par minute à la pression de l'atmosphère om,76 , et à la température de i2°. Nous avons calculé aussi la quantité d'air aspi-
rée par la machine soufflante de la forge de Chollet. Cette machine se compose de a cylindres en fonte à pistons. Le diamètre intérieur des cylindres est de La course du piston est de Le nombre des coups de pistons par minute est de 15.
On trouve, en effectuant les calculs, que la quantité d'air aspirée par minute est de 14""".,28,