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PAR LA IVIÉTAODE NIVERNAISE.
SUR L'AFFINAGE DE LA FONTE
Nous avons vu qu'une opération de 21, procure 250k de fonte mazée; ainsi dans une journée de
en ne tenant compte ni de l'espace nuisible, ni de la contraction due au rétrécissement des soupapes. Si maintenant nous supposons , ce qui est
Du produit journalier.
15b on obtiendra 110".,500, c'est à peu près le produit d'une gueuse. Un feu d'affinerie produit dans 3 heures 3ok de fer. Dans une journée de i51 il produira ot".,i5o, et le produit de 2 feux sera o"n., 3oo. Or, pour obtenir i.000 de fer, il faut i.ioo de fonte mazée. On voit
à peu prés la moyenne des expériences faites par 1. d'Aubuisson (Ann. des mines, ire série, tome H), que les TG,', seulement de l'air aspiré
sont fournis aux feux de forges, on trouve que cette machine lance par minute 8'mc.,57; or, elle alimente deux feux, cela fait donc pour chacun
Des ouvres.
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donc que le feu de mazerie ne sera pas même obligé
de marcher t jour entier pour 4. jours de travail des deux feux d'affin crie.
On peut donc admettre qu'il faut de 4111.c-,2o à zi.n...,5o d'air par minute pour alimenter un feu de petite forge. Le nombre des ouvriers employés à plusieurs petites forges, quoique composées du même nom-
Le charbon consommé dans les petites forges est du charbon de qualité inférieure. Quand elles sont situées auprès des hauts-fo u rnaux , on y brûle
le menu provenant des magasins. Soit pour le mazéage, soit pour l'affinage, on consomme alors de menu contre ; de gros charbon. Quant à l'es-
bre de feux, est assez variable. Il dépend de la puissance du cours d'eau. En général, une forge
sence du bois carbonisé, la moitié est du chêne, l'autre moitié se compose de charme, bouleau, et hêtre. On admet qu'il faut 3 1, cordes de bois de 64 pieds cubes chaque, pour obtenir une banne de charbon de 24 hectolitres. Le prix de l'abattage et du charbonnage est par corde de 2 fr. ainsi répartis
comprenant 3 feux, t de mazerie, et 2 d'affinerie,
occupe 4 ouvriers :I marteleur, 2 forgerons et
un gars. Une telle forge produit 7o tonnes de fer par an. Alors on ne travaille pas de rechange, c'est à dire que les feux chôment une partie de la nuit. Quelques maîtres de forges prétendent qu'il y a économie à ne pas travailler constamment dans un feu. Cela peut tenir à ce que le temps, nécessaire à l'étirage des barres, étant plus considérable que celui strictement nécessaire à l'affinage de la fonte mazée; quand le foyer est très-échauffé, la perte en combustible est alors plus grande, sans que la production le soit proportionnellement. La fabrication du fer est donnée à prix fait aux ouvriers, y compris le mazéage et l'affinage de la fonte. Ce prix est de 26 ou 28 fr. la tonne, soit
n. c.
Au bûcheron Au releveur.
.
.
Au dresseur Au feuilleur Au charbonnier
1,00 0,15 o,3o
.
.
. .
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0, o5
0,5o
a,o0
Le bûcheron est chargé d'abattre le bois et de le couper en bûches. Le releveur arrange le bois en corde pour le mesurer. Le dresseur transporte le bois du lieu où se trouve la corde à la place où se fait la meule, refend le gros bois et l'arrange en meules. L'emploi du feuilleur est de recouvrir le
27 fr.
Ail
Du charbon consommé.