Annales des Mines (1838, série 3, volume 14) [Image 176]

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35o EXPÉRIENCES SUR LA FLAMME PERDUE, ETC.

moyen de chauffage puissant ; car, dans un réverbère, ils portent en peu d'instants le fer jusqu'au.

blanc, et produisent la fusion de la fonte. Combinés avec un courant d'air forcé, ils déterminent la fusion de la fonte avec une grande facilité. Si,

à ce dernier moyen, on ajoute l'emploi de la houille , on arrive aisément au soudage du fer un cinquième de la houille employée ordinairement est suffisant. Nous citerons les deux exemples suivants, qui donneront une idée de la chaleur intense que ces gaz sont capables de produire , sans le secours d'aucun autre combustible ; les ayant introduits dans un fourneau à réverbère, placé sur le sol de

l'usine, à 7o pieds du gueulard, on a fondu en une heure et 42 minutes, un cylindre de fonte de om,66o de longueur, et de 0m,217 de diamètre, pesant 146 kilogrammes. On a obtenu 35 kilogr.

de fonte très-liquide ; le déchet n'a été que de 7,5 pour roo. Une autre fois, on a fondu 3o3 kilogr. de fonte

en gueuse, en i heure 1/2 : elle était si liquide, qu'on n'a pu s'en servir pour couler des pièces de moulage. Nous citons ici des résultats des premières applications; sans nul cloute, on pourra employer avec de grands avantages les gaz des hauts-fourneaux dans toutes les opérations de la métallurgie du fer.

MM. de Diétrich construisent , clans ce moment, à leur fourneau de Zinswiller, , une machine à vapeur destinée à mettre en mouvement la soufflerie de ce fourneau. Les chaudières de la machine, placées sur le sol de l'usine , seront

chauffées par les gaz du gueulard. Cette machine fonctionnera dans trois mois.

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MÉMOIRE

Sur Page et la composition des terrains de transition de l'ouest de la France

Par M. DUFRÉNOY, Ingénieur en chef des mines ( SUITE )

Du terrain silurien.

Cet étage moyen des terrains de transition est très - développé dans la péninsule qui forme la Normandie et la Bretagne ; il recouvre au moins L moitié de sa surface. Sa composition, beaucoup plus variée que celle du terrain cambrien , est presque identique sur toute cette étendue. Cette identité fournit même un caractère, pour distinguer les deux terrains de transition l'un de l'autre dans les localités où il n'en existe pas de plus certains. Le terrain silurien se compose de deux assises, souvent assez distinctes pour qu'on puisse faire une division dans cet étage. 51 division L'inférieure comprend, les grès quartzeux qui for- eu deux assises. ment la base de tout ce terrain , des schistes et un calcaire ; la supérieure est principalement caractérisée par la présence de couches nombreuses et puissarn es d'anthracite. Cette assise anthraxifere est séparée cle la partie inférieure du terrain silurien par des couches puissantes de poudingue.Cette roche arénacée diffère du poudingue qui forme la séparation des terrains silurien et cambrien , par la présence d'un grand nombre de galets de quartz noir. Le retour des roches arénacées concorde ordinairement avec une solution de continuité clans le dépôt des couches, causée presque toujours par l'arrivée au jour de roches (1) Voir la première partie de ce mémoire page 213.

Tome mr, 1838.

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