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SUB LES FONTES BLANCHES eiROITANTES,
au maximum, et dans le troisième, elle est trop faible et l'on ne peut rester dans cet état sans engorger le fourneau. Avec des minerais peu manî.,,anésés qui n'ont point, ou n'ont que peu de tendance à donner des fontes miroitantes, on obtient souvent cette nature
de fonte, dans la Prusse rhénane, en y ajoutant commQ fondants des laitiers bocardés très-riches en manganèse : quelquefois quand la tendance de
ces minerais à produire de la fonte miroitante n'est pas assez puissante, on arrive aussi à l'obtenir en ajoutant de la castine pour rendre le laitier très-fusible et très-fluide; d'autres fois c'est un grillage complet du' minerai qui conduit à ce résultat , et inversement, on a bien de la peine à obtenir des fontes miroitantes avec des minerais mal grillés. Quand les fourneaux marchent en fontes miroitantes et que, sans changer la charge, on donne du charbon plus fort , la fonte devient grise; si l'on donne du charbon plus fàible , la fonte devient blanche grenue. Quand le fourneau se dérange, elle devient grenue blanche également toute cause qui refroidit le fourneau fait passer la fonte blanche miroitante à l'état grenu ou compacte et caverneux. Quand les minerais de ces fourneaux sont peu
manganiques, on n'obtient que de la fonte grise pendant la bonne allure, lorsque l'allure se dérange, la foute passe au blanc grenu et puis au compacte quand le dérangement se maintient, sans jamais prendre la contexture miroitante dans ce passage. M. Stengel a remarqué que quand on retire des morceaux. de- minerai fondu qui descendent de-
DITES FONTES BLANCHES DU 'MIN.
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vant dans la tuyère, on y trouve toujours des grenailles de fonte blanche sans graphite, quelle
que soit l'allure du fourneau, même quand la fonte est d'un gris noirâtre; dans la partie supérieure du bain du laitier, on ne trouve également que des grenailles blanches; mais lorsque là fonte produite est grise ou rubannée, le fond du bain offre déjà des gouttelettes de fonte, qui sont grises après leur solidification lente. Ainsi le passage de la nature des fontes blanches à celle des fontes grises, commence pendant la descente de ces gouttelettes dans le bain de laitier qui est
toujours épais et un peu pâteux, dès qu'il se produit de la fonte grise. Ce métallurgiste a remarqué encore que lorsque les fourneaux produisent des fontes rubannées, la séparation de la fonte grise et de la fonte. blanche se fait dans le creuset même; en puisant dans ce cas dans le fond de l'ouvrage, on retire avec la cuiller de la fonte blanche , et en puisant
dans le haut du bain de fonte, on en retire dc la fonte grise (I).
Ce dernier fuit nous indique que ces deux sortes de fontes ont déjà des pesanteurs spéci. figues différentes avant leur solidification, c'està-dire avant la formation du graphite ; que dans ce cas, elles se produisent simultanément dans le
fourneau, et que leur séparation n'est pas le résultat d'une marche de molécules pendant la solidification, mais bien celui de leur nature qui est différente.
Il ne serait guère possible de tenir constamment un fourneau dans l'allure des fontes miroitantes; les limites entre lesquelles la production de cette sorte de fonte est possible sont