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OSSEMENTS DE MAMMIFÈRES , ETC.
'ou aux alluvions anciennes de la Garonne (1). En observant que ce dépôt ossifère se trouve peu élevé au - dessus des eaux ordinaires de la Garonne, et bien inférieur à celui qu'atteignait, antérieurement au creusement des vallées-, la surface supérieure du calcaire -grossier dans la loca-
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NOTE Sur la préparation mécanique des minerais de fer dans les départements de la Meuse et des Ardennes;
lité dont il s'agit : en remarquant la similitude des genres d'animaux dont j'ai recueilli des dé-. bris à Laroque , avec ceux trouvés par M. Billaudel dans la grotte de Lavisson; considérant, en outre, que cette grotte est nécessairement postérieure au dépôt d'argile sableuse avec grains fer-
rugineux, recouvrant les coteaux qui bordent la droite de cette vallée; je pense 'qu'il faut placer les sables, avec les ossements de Laroque , parmi les alluvions anciennes de la Garonne. Les animaux, auxquels appartiennent ces débris, vivaient donc à une époque où le pays avait déjà, en par-. tie, son relief actuel ; mais, d'après les genres
mêmes de ces animaux, il y a lieu de croire que le climat était alors bien -différent de ce qu'il est aujourd'hui. La présence des débris d'éléphant dans les graviers qui recouvrent le calcaire grossier à Terre-Nègre, commune de Bordeaux, et l'argile avec mollasse sableuse d'eau douce de la plaine haute de Marmande (Lot-et-Garonne) , est d'accord avec ces conclusions. tiaire, ont commencé le creusement des vallées actuelles. (1) Indépendamment des galets quartzeux signalés dans la note précédente eteppartenant aux terrains tertiaires, on en trouve dans les vallées de la Garonne et de la Dor-
dogne , d'autres dépôts qui n'atteignent plus les hautes eaux actuelles de ces fleuves, mais qui sont des alluvions
anciennes et se rattachent d'une manière continue aux graviers que ces eaux charrient encore aujourd'hui.
Par M. DE HENNEZEL, Ingénieur des mines.
La préparation mécanique des minerais de fer, dans les départements de la Meuse et des Ar-
dennes, a lieu, soit dans des lavoirs mus à bras_ d'hommes, où l'on effectue le débourbage ou le lavage proprement dit, soit au moyen d'appareils mis en mouvement par une roue hydraulique. J'aurai donc à décrire successivement les lavoirs àbras pour le débourbage, les lavoirs à bras pro-
prement dits, les patouillets et les bocards mines.
Lavoirs à débourber. Ils sont établis le plus souvent sur le lieu même de l'exploitation, ou à une très-faible distance. De petites rigoles, qu'on ne peut considérer comme des constructions hydrauliques, amènent les eaux sur le lavoir, qui n'est formé que de trois planches. A mesure que l'exploitation se déplace, ces lavoirs sont transportés sur un autre point, et il y en a qui changent ainsi plusieurs fois de place dans le
courant même d'une année, c'est ce qui les fait appeler aussi lavoirs mobiles. Le débourbage ne s'exécute que sur une petite-,
partie des minerais employés dans les départements de la Meuse et des Ardennes : il exige, en. effet, des circonstances locales qui ne se pré-
sentent que pour quelques exploitations;
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