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AÉRAGE.-
DES MINES.
chargé d'azote, peut être encore respiré sans aucun danger, et entretient la combustion. Suivant le docteur Aloys Wehrle, une- cliau4, delle de suif continue à brûler tant que où elle est plongée, contient plus de 18 p, o/o d'oxygène, ou moins de 82 p. 0/0 d'azote. La lampe de mineur , ordinaire, brûle même dans un air qui ne contient que 16 p. o/o d'oxygène ; et enfin, une lampe d'Argant , à double courant d'air , ne s'éteint que quand l'oxygène est
dessous de 14 p. o/o du volume total. Suivent le même auteur, un air surchargé .d'azote,e-esse d'être ,Tespirable , et détermine l'asphyxie;; lors qu'il ne contient que 15 p. o/o d'oxygène ,çn vo-
lume. L'asphyxie est moins prompte, et a des suites moins dangereuses, que celle qui est pro-, duite par l'acide carbonique. Dans toutes les excavations, où il se forme de l'acide carbonique aux dépens de l'oxygène de
l'air, on doit trouver à la fois de l'acide carbonique, et un excès d'azote. C'est en effet ce mélange qui se rencontre dans les anciens travaux de mines, où l'acide carbonique se développe
par la combustion lente de matières végétales ou animales, et dans les galeries de mines en ex-ploitation, qui ne sont pas suffisamment aérées. Hydrogène prolo-carboné. 4. L'hydrogène proto-carboné est composé de
deux volumes d'hydrogène, et d'un volume de vapeur de carbone, condensés en un seul, ou en poids de : Hydrogène Carbone Sa pesanteur spécifique est de.
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Mêlé en proportion convenable à l'air atmosphérique , il prend feu à l'approche d'un corps en combustion , ou par l'étincelle électrique. Il brûle avec une flamme d'un .:bleu pâle, donnant fort peu de lumière ; les produits de là combustion sont de l'eau, et de l'acide carbonique: Quand le gaz hydrogène proto-carboné entre dans le mélange, pour une partie variable depuis
jusqu'à
du volume total, la flamme d'une
Chandelle, ou d'une lampe plongée dans ce tné, lange , s'allonge et s'élargit, d'autant plus que la proportion de gaz inflammable s'approche plus
de la limite supérieure,
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du volume. La
flamme de la mèche parait environnée d'une auréole d'un bleu pâle, qui est surtout sensible
vers la pointe. La combustion n'a lieu d'ailleurs qu'aux environs de la mèche en ignition, et ne s'étend point à la niasse gazeuse ambiante. Lorsque l'hydrogène proto-carboné entre pour dans le volume, l'inflammation se propage dans toute la masse gazeuse, niais sans forte détonation. L'inflammation est d'autant plus rapide, que la proportion de gaz inflammable est plus grande, jusqu'à ce qu'il forme ou ï` du volume total. Dans ces dernières proportions, le mélange est explosif au plus haut degré. Si la proportion d'hydrogène proto -carboné augmente encore, le mélange devient de moins en moins explosif. Il ne s'enflamme plus, et la lampe s'éteint au contraire, dès qu'il renferme plus du tiers de son volume de gaz. Le contact du fer, ou d'un charbon rouges, ne suffit pas pour déterminer l'inflammation de l'hydrogène protocarboné mêlé à l'air; il faut la présence d'un