Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
120
AÉRAGE
DES MINES.
loi de Mariotte, du nom du physicien, qui l'a clémontrée par l'expérience. D'un autre côté, M. Gay-Lussac a fait voir, que, sous une pression constante, tous les fluides aériformes se dilatent uniformément avec la tempé-
mètre cube d'hydrogène proto-carboné sera exprimé par
rature, et que l'augmentation de volume est,
pour chaque degré du thermomètre centigrade à mercure, égale aux o,00375 du volume à o degré.
La loi de Mariotte et la loi de dilatation de M. Gay-Lussac suffisent pour déterminer le poids
spécifique d'un gaz, sous une pression, et à une température données quelconques, lorsque l'on connaît le poids spécifique du même gaz, sous une certaine pression , et à la température de o degré.
L'on sait que le poids du mètre cube d'air atmosphérique sec à la température de o degré, et sous une pression, mesurée par une colonne de mercure de om,76 de hauteur, est égal à 1kubog,2937.
Si l'on appelle q le poids du mètre cube d'air, à la température de t degrés, et sous une pression
mesurée par une colonne de mercure d'une
hauteur h, à o degré, on aura h,
1,2987 X 0,76
9
1+ 0,00375 t
1,7088 X h kilos. 1+0,00375 t
Pour un autre gaz que l'air, on obtiendra le poids spécifique à la température t, et sous une pression h en colonne de mercure, à o degré, en multipliant l'expression précédente de q, par le nombre qui exprime la pesanteur spécifique du gaz , celle de l'air étant prise pour unité. Nous ayons donné ces nombres , pour les différents gaz , que l'on rencontre dans.. les mines, dans le premier chapitre. Par exemple , le poids du
121
0,555X 1'7088X h 1+0,00375
13. Lorsque
plusieurs liquides, de densités différentes, sont contenus dans un même vase, on sait qu'en général ils ne se mêlent point, mais
se superposent par ordre de densités, de façon que le plus dense occupe la partie inférieure, et que les surfaces de séparation des différents liquides sont des plans horizontaux, ou plutôt des surfaces normales à la direction de la pesanteur. C'est ainsi que si l'on met, dans un même
vase, du mercure , de l'eau et de l'huile, le
mercure occupera le fond du vase, l'huile la par-
tie supérieure, et l'eau la partie-intermédiaire.
Cependant beaucoup de liquides, de densités diverses, se mêlent uniformément, de manière à ne former qu'une niasse homogène, sans qu'il y ait combinaison chimique, puisque le mélange uniforme a lieu , quelles que soient les proportions respectives des liquides. Tels sont l'eau et l'alcool, et beaucoup d'autres. Lorsque plusieurs fluides aériformes, de densités
différentes, sont contenus dans un même vase,
ou même dans des vases qui communiquent
par de simples ouvertures très-étroites, ces gaz, dans les premiers instants, tendent à se disposer par ordre de densité ; mais au bout d'un temps plus ou moins long, ils forment, sans aucune exception , un mélange parfaitement uniforme. Ainsi, si l'on remplit un vase à long col, de gaz acide carbonique, et un autre de gaz hydrogène, que l'on renverse le second sur le premier, les