Annales des Mines (1839, série 3, volume 15) [Image 62]

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AERAGE

DES MINES.

gaz ne conserveront pas leur position, mais ils se seront mélangés uniformément, au bout d'un certain temps, malgré leur grande différence de densité ; ainsi, la vapeur d'eau et l'air atmosphé-

Puisque les gaz, en se mêlant, n'ont éprouvé aucune condensation ou dilatation, le poids spécifique du mélange s'obtiendra, en ajoutant ensemble les poids spécifiques de chacun des gaz, respectivement multipliés par les fractions, qui expriment leurs proportions relatives. Ce poids sera donc égal à:

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rique forment un mélange parfaitement uniforme , lorsque ces deux fluides existent ensemble, dans un espace libre ou fermé.

Le poids spécifique d'un mélange gazeux est facile à déterminer, quand on connaît les poids spécifiques de chacun des gaz isolés, et les proportions en volume , pour lesquelles ils entrent dans

le mélange. Supposons, par exemple, que dans un mélange d'air atmosphérique, d'azote et de gaz acide carbonique, les proportions en volume soient les suivantes : 70

iiro d'air atmosphérique, 20 To--6

d'azote,

10 de gaz acide carbonique. 100

Soient, enmême temps, fila pression en colonne de mercure réduite à o degré, et t la température du mélange. Dans ces circonstances , le poids spécifique de l'air seul serait égal à 1,7088 X h 1+0,00375 t'

le poids spécifique de l'azote, à: 0,976X

1,7088 X h

1+0,00375t'

le poids spécifique de l'acide carbonique, à 1,524><

1,7088 h 1+0,00375t

(1-.0 +0,976 X 100

100

+1,524. X

123

i) 10\

17088h20

Un mélange semblable, sous le rapport des propriétés physiques, se comporte tout à fait comme un gaz unique, de même poids spécifique. Imaginons que le mélange gazeux précédent

étant contenu dans un espace fermé, on vienne à soustraire l'azote et le gaz acide carbonique et qu'on ne laisse que l'air atmosphérique, qui occupera, à lui seul, la totalité de l'espace. 11 est évident que, par suite de la soustraction de l'azote et de l'acide carbonique, qui formaient ensemble les 73:7, du volume total, l'air atmosphéri-

que aura diminué de densité dans le rapport de

Loo à 70. Sa pression aura donc dû diminuer dans le même rapport, et par conséquent sera devenue égale à

De même, si on eût soustrait l'air atmosphérique et l'acide carbonique, l'azote remplissant à lui seul la totalité de l'espace, aurait diminué de densité dans le rapport de ioo à 20, et par conséquent sa pression serait devenue égale à enfin, si, par la soustraction de l'air et de l'azote, on eût laissé le gaz acide carbo-

70 100 h«

, 100