Annales des Mines (1839, série 3, volume 15) [Image 74]

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AÉRAGE

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Le rapport-Hi:hi> pôids spécifique du mercure,

ait' poids spécifie du gaz ci - dessus calculé, est0,6605 '"." lequet'étant multiplié par le nombre

44, hauteur de la colonne de mercure, qui mesure l'excès de pression du gaz, contenu dans le réservoir, donne pour la hauteur motrice, due à;.cet excès de pression, 296m,45.

Ce nombre doit être diminué de 5o mètres, ,pour avoir la hauteur motrice définitive, parce que le gaz s'élève dans la conduite, en sens inverse de Faction :de la pesanteur. La hauteur motrice est donc définitivement égale à 246m545 .et les

valeurs de Q de V, correspondantes à

notre seconde hypothèse , sont Q=4,429

V=

2 46,45

23547

= Oul.cub.,454

Q0,454 a 0.007854 =57"o'

la vitesse d'écoulement et la dépense sont donc beaucoup plus considérables dans ce cas, que dans celui que nous avons examiné d'abord, bien que la pression intérieure du gaz, et les dimensions de la conduite soient les mêmes. Cela tient

à-etiie l'hydrogène proto-carboné a une densité beaucoup moindre, que celle de l'air atmosphérique. Nous aurions trouvé des résultats en

sens inverse, si nous eussions supposé que le gazomètre renfermait un gaz plus dense que l'air:atmosphérique , de l'acide carbonique par exemple.

Ceci fait voir qu'on ne peut se dispenser de tenir compte de l'action de la gravité, dans le cal-

cul du mouvement des fluides dans les tuyaux de conduite, lorsque le fluide en mouvement a

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une pesanteur spécifique différente de celle de l'air. Dans les villes éclairées an gaz, l'influence de l'inclinaison des conduites est extrêmement sensible, bien que le gaz de l'éclairage s'éloigne moins que nydrogène proto-carboné, de la densité de l'air.

18. Il est encore un dernier élément, qui

modifie les lois du mouvement des fluides aériformes, auquel il est nécessaire d'avoir égard. C'est

la variation de température, que le fluiçle peut éprouver, dans le trajet qu'il parcourt- Très-fréquemment cette variation est l'unique cause du mouvement; elle influe à la fois sur la hauteur motrice et sur les résistances , .dest-à-dire sur le numérateur et le dénominateur :des valeurs de V

et de Q. Voici comment se composent, dans le cas le plu-à-général , les deux termes de ces frac-

tions. (Voyez, pour la démonstration, le mémoire déjà cité , Annales des mines , 3° série, t. XII, p. 373.) Soit une conduite AB CDEFGH ( Pl. III, fig. 5) sinueuse, et dont l'axe n'est point contenu dans un plan vertical. Elle est insérée en A dans un réservoir R, où la pression et la température demeurent invariables, et d'où le fluide s'écoule, pour 'se répandre en H dans fatum,-

,'

d", présentaüt. sphère. Plusieurs diaphragmes d des ouvertures rétrécies, existent dans cette conduite , et l'on suppose que la température du fluide varie dans le parcours.

J'appelle T. la température du fluide, dans le réservoir R, et à l'origine de la conduite. T, la température finale qu'il possède, en sortant l'orifice d'écoulement H. P' t,, les températures respectives, , t, ,

t., t t

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