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AÉRAGE
DES MINES.
peut augmenter l'effet du foyer, en surmontant ce puits d'une tour en maçonnerie, qui prolonge la colonne d'air chaud, au-dessus de la surface du sol. La section intérieure de cette tour doit être grande, pour que l'air ne soit pas obligé d'y
et en raison inverse de la masse totale du courant d'air. Avec le foyer latéral, on peut utiliser le puits P et la galerie G, pour le passage des ouvriers , et l'extraction des minerais. Cette disposition permet
prendre une trop grande vitesse, qui serait accompagnée d'une résistance considérable.
Une disposition plus fréquemment adoptée consiste à établir le foyer, dans une excavation latérale au puits, pratiquée exprès , ou dans une galerie secondaire abandonnée, qui ne sert plus au roulage des minerais. La 147. 6 représente cette disposition. La galerie principale G demeure tout à fait libre. E est l'excavation, dans laquelle est établi le foyer F.
Elle communique avec la galerie G, par un
boyau hh. C est une cheminée inclinée, qui va
de l'excavation E rejoindre le puits P, à une
hauteur variable au-dessus du fond. p, p , sont deux portes établies dans le boyau hh, qui ne ferment
pas hermétiquement , et dans lesquelles on ménage de petites l'entes, pour laisser passer un filet d'air, qui se détache du courant général , et vient alimenter la combustion du foyer. La plus grande partie de l'air se rend au puits, en continuant de suivre la galerie G. L'air chaud et les produits gazeux de la combustion, montant par la cheminée inclinée C , se réunissent et se mêlent au courant ascendant dans le puits , qui reçoit ainsi le même accroissement de température, que
si la masse totale d'air eût passé sur le foyer. Dans l'un et l'autre cas, l'accroissement de tempé-
rature du courant est proportionnel àla quantité de chaleur produite par la combustion, et par conséquent à la quantité de combustible brûlé
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aussi de régler plus facilement la combustion en raison de l'activité que doit avoir la circulation
de l'air, puisque l'on peut augmenter ou diminuer le volume d'air arrivant sur le foyer. Elle offre surtout un avantage de la plus haute impor-
tance, et sur lequel nous devons insister d'une manière toute particulière, dans les mines, où il se dégage du gaz hydrogène carboné. En effet, dans ces mines, il peut arriver que le
courant d'air, qui a parcouru les travaux , soit chargé, en arrivant au bas du puits de sortie, d'une quantité de gaz inflammable assez grande,
pour que l'inflammation, avec détonation, pût avoir lieu au contact dela flamme. Dans ce cas, il y aurait une grande imprudence à diriger le courant
d'air, chargé de gaz inflammable, sur un foyer, et il semble d'abord que ce motif doit faire proscrire
les foyers d'aérage, dans les circonstances indiquées ci-dessus. Cependant on peut encore employer avec sécurité un foyer disposé latéra-
lement, comme l'indique la fig. 6, en ayant
soin d'alimenter la combustion avec de l'air non chargé de gaz, et de donner à la cheminée C un développement assez grand, pour qu'aucune étincelle venant du foyer, n'arrive dans le puits, où les gaz chauds se mêlent au courant vicié. Une longueur de 15 à 20 mètres suffit toujours pour cela, lorsque le combustible employé est de la bouille. C'est avec ces précautions que les foyers d'aérage sont usités dans les mines du nord de