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AER AGE
DES MINES.
l'Angleterre, et de la France, où il: y a dégagement de gaz inflammable.
d'antres améliorations également importantes.
En Angleterre, dans les mines du Northumberland et du comté de Durham, le courant d'air arrivé au bas du puits d'entrée est subdivisé en plusieurs branches, qui parcourent divers quartiers d'une mine étendue , lesquels sont isolés complétement les uns des autres, en ce qui concerne l'aérage, par des piliers de houille massive,
des cloisons en maçonnerie de briques, ou des portes doubles fermant hermétiquement. 11 n'arrive guère que tous les quartiers, dans lesquels les travaux souterrains sont ainsi subdivisés, soient
également infectés de gaz inflammable. Les uns sont beaucoup plus dangereux que les autres. En conséquence, on emprunte à la branche du courant d'air, qui a parcouru le quartier le moins infecté, la quantité d'air nécessaire pour alimenter la combustion du foyer d'aérage , tandis que les autres branches du courant, beaucoup plus chargées d'hy-
drogène carboné, viennent déboucher dans le puits de sortie de l'air, par une ou plusieurs galeries disposées à cet effe4 et dont les extrémités sont à un niveau inférieur ou supérieur, à l'orifice
de la cheminée ou du conduit, par lequel arrivent dans le puits les gaz chauds, qui ont passé sur le foyer. La méthode de diviser une mine de houille en quartiers isolés, de subdiviser le courant d'air en plusieurs branches , et d'alimenter le foyer avec l'air, qui a parcouru les travaux situés dans le quartier le moins infecté, parait avoir été
introduite assez récemment dans les mines de houille du nord de l'Angleterre, par M. Buddle célèbre inspecteur des houillères de ce pays , auquel l'art des mines est redevable de beaucoup ,
Dans les mines de houille du nord de la France exploitées par la compagnie d'Anzin, la combustion du foyer d'aérage, disposé latéralement an puits de sortie de l'air, n'est jamais alimentée par de l'air, qui ait circulé dans des excavations , où se dégage de l'hydrogène carboné. L'air qui passe sur ce foyer, descend le plus souvent du jour, par une série de petits puits creusés, à côté du grand puits
vertical qui sert à l'extraction de la houille , en même temps qu'a la sortie de l'air; ces petits puits, appelés beurtias , contiennent les échelles par lesquelles montent et descendent les ouvriers, auxquels il est expressément défendu de se placer dans les bennes ou cuffats, élevés par les machines d'extraction. Le pied du beurtia , qui se trouve au niveau de l'emplacement du foyer, est mis en communication avec cet emplacement, par un bout de galerie , par lequel arrive l'air descendant du jour, et qui n'a circulé dans aucune galerie souterraine. La quantité d'air est réglée par deux portes, dans lesquelles on ménage des ouvertu t'es suffisantes, et qui doivent toujours ,être très-petites. Les beurLias aux échelles ne sont d'ailleurs indépendants
du puits principal que dans le terrain houiller. Sur toute la hauteur u des terrains crétacés qui dans les exploitations du Nord, recouvrent celui-
, sur une épaisseur variable de 3o à 8o ou go mètres, les beurtias sont remplacés par un corn partiment isolé du puits principal par une cloison en planches, construite avec soin , et dans lequel sont placées les échelles de la descenderie. Ce compartiment porte le nom de ,!,,-oyatt , rayon. Il se termine à la profondeur où l'on rencontre le terrain houiller. Là , il est fermé par le ci