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vaut, la direction de là résultante des vitesses no et Tvr...
La grandeur de la vitesse totale de l'air entrant'
que j'appellerai e, est celle due à l'excès de la
pression qui a lieu, dans l'intérieur de la capacité où la machine puise l'air, sur la pression , qui s'é-
tablit, dans l'air en mouvement, à l'entrée du ventilateur, ce qui donne une relation entre cette vitesse et cet excès de pression.
Enfin, une dernière relation résulte de ce que, lorsque le mouvement de la machine est uniforme,
Vair prend dans son intérieur une vitesse permanente, et que des quantitésd'air égales en poids, entrent, par conséquent, dans les canaux courbes, et en sortent, dans des temps égaux. Or, à cause que les différences de pression et de densité , dans les divers points de la masse d'air en mouvement,
sont de petites fractions de la densité et de la pression, qui ont lieu en un point quelconque,
il s'ensuit qu'a- des poids égaux d'air, correspondent
des volumes sensiblement égaux. Les conditions, énumérées ci-dessus, fournissent des relations nécessaires, entre les diverses dimen-
sions de l'appareil, le volume de l'air qu'il doit aspirer, la vitesse de rotation qu'il doit recevoir,
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DEA MINES.
Ai:LUGE
la pression atmosphérique, sur l'air intérieur, est mesuré par une colonne d'eau distillée à 16-, de om,o7675 de hauteur.
Voici comment les dimensions de la machine ont été déterminées. Comme la compression que l'air éprouve, par
le jeu de la machine, est une très-petite fraction de la pression extérieure, il est permis, sans erreur nuisible, d'assimiler le mouvement de l'air dans la machine, à celui d'un fluide incompressible, et de faire abstraction des faibles variations de densité, qui accompagnent les variations de pression. Dans cette hypothèse, si l'on désigne par
la vitesse absolue avec laquelle l'air est versé par les canaux courbes, formés par les cloisons fixes , dans les canaux mobiles, formés par les ailes du ventilateur; la hauteur d'une colonne d'air, supposée incompressible, équivalente à la pression de l'air intérieur de la mine; h' la hauteur d'une colonne d'air, mesurant la pression, qui a lieu , dans l'air animé de la vitesse 0, au passage des canaux fixes, dans les canaux mobiles; par g, la gravité : la vitesse e satisfera à l'équation 2g (h
).
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et les pressions, dans l'intérieur de la capacité oà il aspire l'air, et dans l'atmosphère. De ces relations, exprimées algébriquement, se déduisent les règles: d'établissement du ventilateur, ainsi qu'il suit
Si l'on désigne maintenant par n,,u.les vitesses relatives de l'air, qui ont lieu, respectivement, à sa sortie des canaux mobiles, et à son entrée dans ces mêmes canaux ; par w la vitesse angulaire imprimée au ventilateur; par r, et no les distances à l'axe fixe des orifices d'écoulement, et d'entrée de
remplacer la machine à pistons de la houillère de l'Espérance, c'est-à-dire, pour extraire, et rejeter
l'air, dans les canaux mobiles; par k la hauteur d'une colonne d'air, équivalente à la pression atmosphérique; enfin si l'on admet que les ailes
35.:Le'-ventilateur (Pl. r) est projeté pour
dans l'atmosphère, 8 mètres cubes d'air par seconde, à la température de I 6", lorsque l'excès de
mobiles et les cloisons fixes, sont courbées de ma-