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DES MINES.
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respectives,. où on suppose qu'ils doivent être placés. 11 en est du ventilateur, Comme des roues
à réaction, ou des autres roues hydrauliques,
dont la forme et la vitesse ne sont pas constantes, mais doivent être en relation, avec le volume d'eau, et la hauteur de chute, si l'on veut qu'elles recueillent, le mieux possible, la force motrice du fluide. On ne devrait donc pas s'attendre à de bons résultats,' si on établissait un ventilateur, sans avoir égard aux règles que nous avons exposées, et dont l'application exige des expériences préalables, et des calculs délicats (1).
37. Les ventilateurs, PL ret Pl. FI, peuvent être évidemment employés, comnie machines soufflantes; il suffirait, pour cela, de les placer en
dedans du puits, ou de l'espace dans lequel on voudrait faire entrer l'air atmosphérique, qui irait
ensuite sortir, par une autre ouverture, après avoir parcouru les travaux. Ainsi, pour le ventilateur de la Pl. r, on peut concevoir que la gorge GG de la fig.'3, soit fixée en dessous du plancher, qui ferme le puits par lequel l'air doit entrer, plancher qui présenterait alors une surface plane en dessous. Le ventilateur retourné , de manière que le disque plan percé d'une ouverture centrale soit
en haut, et l'autre disque en bas, serait établi
sous le plancher, dans l'intérieur du puits; par suite du mouvement de rotation , il aspirerait l'air atmosphérique arrivant par la gorge GG, adaptée à l'ouverture ménagée dans le plancher, et le re-(1) M. Clair, constructeur, rue du Cherche-Midi , 93, construit, sur mes dessins , le ventilateur à ailes courbes, pour lequel j'ai pris un brevet d'in4..ntion en date da g mai 1838,
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jetterait, par son pourtour extérieur, dans le puits, où il serait sous une pression plus grande , suffisante pour déterminer la circulattôn , clans les
galeries souterraines. Les poulies, portant les
courroies de .transmission du mouvement, con-
tinueraient à être établies en dehors du puits, au jour. Enfin, pour éviter la rentrée de l'air déjà comprimé, dans le ventilateur, par le jeu qui
existerait entre le disque plan, et le bord de la gorge GG, on fixerait, sur le disque plan, la gouttière annulaireffft, suffisamment profonde, con-
tenant un liquide, tandis que le diaphragme cylindrique le, plongeant dans cette gouttière, serait à la surface inférieure du plancher. Ici ce serait la gouttière qui tournerait, et le diaphragme cylindrique qui serait fixe, de façon que la force centrifuge tendrait à diminuer .1a dénivellation du liquide, des deux côtés de la cloison cylindrique fixe.
Quant,ati Ventilateur (Pl. Fi), pour l'employer comme machine soufflante, il suffit que la gorge GG soit ouverte dans l'atmosphère ; l'axe se prolongerait alors, au delà de la croix, ou irait reposer sur un chevalet placé plus loin , et la poulie P serait établie sur son prolongement. La face de la plaque DD , tournée du côté du ventilateur, ferait
.partie de la paroi d'une grande capacité, communiquant avec le puits d'entrée de l'air, et dans laquelle serait enfermé tout l'appareil, ainsi que le chevalet C. L'air aspiré et versé sur le pourtour entier du ventilateur, clans cette capacité se répandrait de là dans les excavations souterraines,
et reviendrait dans l'atmosphère par une autre issue. La disposition du .ventilateur , employé comme machine souillante, ainsi que je viens de