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DES MINES.
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AÉRAGE'
Les caisses D, D' sont fixes- et contiennent de l'eau, dans laquelle plongent les caisses mobiles, qui ressemblent à des cloches de gazomètre. Les fonds des caisses fixes D, D' sont traversés par le de larges tuyaux T, T', qui s'embranchent surCes
canal K , par oit l'air arrive à la machine.
tuyaux s'élèvent au-dessus du niveau de l'eau contenue dans les caisses , et sont munis, à leur orifice supérieur, de clapets s'ouvrant de l'intérieur. un mouà l'extérieur. En imprimant ati balancier mobiles sont vement alternatif, les deux caisses élevées,, et il résulte alternativement abaissées et
de la disposition des clapets, que l'air venant du canal K, par un des tuyaux T, T', remplit la est caisse mobile, pvdant qu'elle se soulève, et caisse rejeté dans fatmosphère , lorsque cette
s'abaisse. Le jeu est le même que celui d'une double machine à pistons, et l'eau contenue dans les du piston caisses fixes remplace, ici, la garniture les parois d'un cylindre mobile, qui frotte contre allésé. d'une seule Le ventilateur simple se compose chargé d'un caisse mobile, liée à un balancier partie son poids. contre-poids, qui équilibre en bien Ces appareils sont simples, et conviennent étende galerie, d'une petite à l'aérage de bouts due. Il faut avoir soin que les tuyaux T, T','ainsi grandes que les ouvertures des clapets , aient delibre assez n'il faut laisser un espace
grand, de 5 à 6 centimètres au moins, entre les les parois 'parois intérieures des caisses fixes, et extérieures des.caisses mobiles.
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SECTION II.
Distribution et conduite de l'air dans l'intérieur des flancs.
39. Le volume d'air qui doit circuler dans les galeries d'une mine, pour l'assainir convenablement , n'est proportionnel ni à son étendue, ni au nombre d'ouvriers qui y sont occupés à la: .fois. il dépend surtout de la nature et de la quantité des gaz nuisibles , ou mole' ttes , qui se forment, ou se dégagent des parois de la roche. On ne peut établir aucun chiffre, ni poser aucune limite-à cet égard. L'état die l'air intérieur estle seul indice qui puisse guider le mineur, et la masse d'air entrante dans les travaux, doit pouvoir être augmentée, jusqu'à ce qu'il soit parfaitement salubre. L'ensemble des travaux étant ordinairement formé de galeries nombreuses, situées dans le plan du gîte, tandis que les ouvertures , puits ou galeries , qui aboutissent au jour, sont eu petit nombre, on doit 'adopter des dispositions particulières, pour que Fair se renouvelle à fois, en quantité suffisante, dans toutes les excavations fréquentées par les ouvriers; autrement quelques-unes des galeries pourraient recevoir trop d'air, à tel point que la vitesse du courant
y serait gênante et insupportable, tandis que, dans d'autres , la circulation serait lente , ou presque insensible. Pour forcer l'air à circuler partout, on employait assez généralement, autrefois, une méthode uniforme, qui consistait à transformer, au moyen de cloisons fixes, ou de portes, dites portes d'aérage, qui doivent être tenues fertuées,etne souvrent que momentanément pour le