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AÉRAGE 264 insuffisante peut tretenu , parce qu'une ventilation subite de la pluavoir pour résultat la destruction intropart des ouvriers. 11 faut:lion-seulement suffisante quantité d'air duire dans ces mines une inflammable qui -s'y dévepour déloger le gaz prendve, les mesures loppe , mais il faut encore nécessaires, pour que ce gaz ne puisses'accumuler,
et y prendre feu. malheureuse a Suffisamment déUne expérience des lampes de sûreté montré que l'emploi exeinsif garantie suffisante de Davy était loin (l'offrir une travaillaient des ouvriers, lorsqu'ils pour la sûreté même assez souhabituellement , ou clans un air les chances de danger, vent explosif. Pour éviter la possibilité dans ce cas; il faut : i° se ménager rapidement la masse d'air introduite d'augmenter delà de ses limites dans la mine et de la porter an cireülér les dihabituelles ; 2° distribuer et faire d'air, dans un sens tel verses branches du courant carboné, dans le couquela diffusion de l'hydrogène la légèreté spécifique rant d'air, soit favorisée par soin de trop grandes de ce gaz ; 3° éviter avec des galeries, des irrégularités dans les diMensions des cloches ou angles trop fréquents , et surtout galeries, parce que excavations au faite de ces à s'y accuriiuler l'hydrogène carboné tendrait le courant àiUune vitesse 4. Wire en sorte quefavoriser la diffusion , sans assez grande, pournéanmoins au delà d'un mètre qu'elle soit portée par les par seconde, dans les voies fréquentées vicraindre qu'une, à Ouvriers , parce qu'il seraitouvriers, ou fît passer tesse semblable gênât les dela lampe la flamme à travers la gaze mé teigne de Davy. condition en éta-, On satisfera à la première
DES MINES.
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blissant des appareils d'aérage d'une puissance qui excède les besoins ordinaires, soitque ces appareils consistent dans de simples foyers , ou dans des machines aspirantes ou soufflantes, établies à la 'surface, et mués par une machine à va-
peur, ou autre. Pour satisfaire à la seconde , il faudra, autant que possible, faire circuler le courant (l'air, en montant, sur le front des tailles, où le gaz se développe, quand elles ne seront pas sensiblement horizontales.-Si on ne pouvait pas éviter de faire circuler le cotant en descendant , il .fàudrait augmenter,, dans cette partie du.trajet , sa vitesse, et la pousser presqu'à la limite d'un mètre par seconde, qui ne peut. être \dépassée sans :inconvénient. La troisième condition n'exige aucun -développement. Enfin -,:pour régler la Vitesse du courant, -
il faut augmenter ou diminuer la section de l'espace dans *lequel il circule, et flxer cette section en raison de son volume. Ainsi, 'sur le front des tailles' des mines exploitées par remblais , on augmentera la,:vitessedu courant, enserrant les remblais , c'est-à-dire en les tenant plus rapprochés du front de taille. Dans les mines exploitées
par piliers, on ne subdiviser le courant entre deux ou trois galeries parallèles,-, qu'autant que son volume sera assez grand pour ,qu'il conserve, dans toutes, une vitesse suffisante. La quantité. 'de gaz inflammable, dans les mines, n'est point constante et peut varier entre des limites très-étendues. Les changements de pression -atmosphérique ont une grande influence sur le dégagement de ce gaz, qui devient plus abondant , quand le mer-