Annales des Mines (1839, série 3, volume 15) [Image 135]

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au cure -baisse - dans le baromètre,, - et diminue ,

contraire , lorsque le mercure monte. Ce fait, que les observations nombreuses, faites dans les 'mines du nord de l'Angleterre, ni ettent hors de doute, est surtout très-marqué dans les mines, où il existe de vieux travaux abandonnés,;dans lesquels l'air ne circule point, et qui se remplissent de gaz. Comme ils communiquent toujours , malgré tous les soins possibles, .par quelques fissures ,"-avec les galeries fréquentées, on conçoit aisément qu'ils versent leur.. contenu dans ces galeries, lorsque la pres-

sion de l'air y devient moindre; et qu'au con-

traire l'air, qui circule dans les galeries, peut être absorbé par les mêmes fissures, lorsque la:ipression extérieure vient à augmenter. L'ingénieur anglais, M. Stephenson, à observé des souillards qui émettaient, sous une certaine pression atmosphérique, du gaz-inflammable,. et aspiraient., au contraire, fasir, extérieur, lorsque cette pression venait, à- augmenter. ( Report 071 accidents in mines ,p. 1 ro. ) Il résulte de là que l'aérage des mines à grisou doit are plus actif dans -les temps d'orage et de d'une dimivents violents, qui sont accompagnés atmosphérique , que dans les nution de pression atmosphérique est temps calmes, où la pression anglais les plus haplus grande. Les ingénieurs

biles ont pensé qu'il serait bon d'établir à demeure, dans les mines sujettes au grisou, un bon baromètre , qui serait consulté par les chefs ouvriers chargés de ln surveillance de: l'aérage, et pourrait leur faire connaître l'opportunité d'aug-

menter le volume d'air entrant dans les travaux, la avant qu'ils en reconnussent la nécessité par présence même du gaz infhinunable- contenu:,

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DES MINES.

AÉRAGE

.en plus grande qnantité qu'à l'ordinaire, dans l'air qui a circulé dans les travaux. Les variations de pression atmosphérique in-fluent, sans aucun doute, sur lé ,dégagement du la même manière que saz:acide carbonique sur celui .de l'hydrogène carboné. Les observations précédentes s'appliquent donc aussi au cas le courant pourrait être Surchargé d'acide car-

au point del nuire à. là 'santé des ouvriers qui le respirent. Indépendamment de l'émission plus abondante du gaz inflammable, au moment où le baromètre baisse on rencontre souvent., dans la suite des travaux d'une mine, des points où ce gaz sort en quantité beaucoup plus considérable, et quelque-fois même des espèces de cavités, oà il est renfermé sous une pression fort grande, et d'où il fait romtout à coup irruption dans les travaux , pain l'une des paroislorsqu'elle cesse de présente. Ces cavités sont assez ter une résistance suffisante. fréquentes dans les mines de -Northumberland , pour qu'elles y aientreçu tin nom particulier dans la langue des mineurs, qui les appellent bags of foulness. Enfin , le mineur peut tomber à l'improviste dans ' de vieui travaux, dont la connaissance était ignorée; ou là position mal connue, et qui se trouvent ordinairement remplis soit de gaz inflammable, soit de gaz acide carbonique. ,-bonique

.

,

44. Au milieu de causesde danger si nombreuses,

et dont l'approche ne se manifeste souvent par aucun indice , une prudence et une 'habileté consommées demeurent quelquefois impuissantes

et ne parviennent pas à éviter des explosions. Apporter des soins minutieux au bon entretien des voies oit l'air circule ; vérifier,,très-fréquem-