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DES MINES.
n78
tt
A liiSAGE
On a dit Io qu'ils étaient, eux -mêmes, une cause d'explosion, lorsque le.courant chargé de gaz,. au point, d'êtreexplosif4 arrivait,.:sugeux; 2° qu'à la suite d'une détonation, survenue dans
savoir,s'il vaut mieux obliger les ouvriers à desles échelles, cendre et remonter toujours par remonter les que de les faire descendre et douteuse.par D'une tonnes, je la regarde comme
la miné; qui renverserait les portes d'aérage
part, l'ouvrier qui descend à une profondeur. de 3oo à 400 mètres, et remonte par des échelles
un mélange, gazeux enoetré!,explosif p'o.uvait n'-
double voyage, musculaire, très-notable de la force une partie dans la journée. La requ'il peut dépenser i l'âge, et les
peu commodes, consomme, dans ce
monte,devient plus fatigante avec ouvriers sont obligés de renoncer au travail, lorsqu'ils pourraient encore le continuer, s'ils n'avaient à supporter la fatigue de ces pénibles n'est pas voyages. Enfin l'usage des échelleslorsque les non plus exempt de danger. Car, un ouvriers montent ou descendent à la file,tout homme pris d'un vertige, ou renversé par la et autre accident, peut occasioner la chute de lui. Je mort de tous ceux qui sont au-dessous regarde comme possible, et même assez facile, de
à
diminuer beaucoup les chances d'accident, l'entrée et à la sortie des ouvriers par les tonnes, et je crois -qu'il vaut mieux chercher à rendre plus sûr, le moyen le moins pénible, que de
forcer les ouvriers à se servir des échelles. Malgré ce qui précède, les échelles, placées
latéralement aux puits, sont, je le répète, une excellente mesure de sûreté , qu'il faut tâcher de conserver, là où elle existe, et d'introduire ailleurs , quand la chose est possible, sans que
dépenses
les exploitants soient entraînés dans des trop considérables. 46. On a agité la question de savoir, si les foyers d'aérage ne devaient pas être proscrits, d'une manière absolue, dans les mines sujettes au grisou.
river sur, et ydonner lieu à une se-éler.ï foyer
,
conde détonation, plus terrible que la première.; 3° que dans le cas le plus favorable, il était impossible après une explosion de gaz déise servir
du foyer intérieur, pour rétablir ,le.40rent ,interrempu , et qu'ainsi son secours. iganquerait précisément lorsqu'il deviendrait le plus ,.nécessaire: 40 qu'enfin des machines aspirantes ou soufflantes -pouvaient, dans tous les cas, -.remplacer Jes foyers , n'étaient pas sujettes aux mêmes inconvénients , et :n'occasionnaient pas plus de dépense de combustible, que les foyers, pour produire les mêmes effets. Ces objections sont .en partie ,fondées.,JI importe seulement de les examiner à fondj pour les apprécier à leur juste valeur. C'est ce que je vais essayer de faire en les reprenant dans l'ordre Où je les ai énumérées.
10 Dans l'état actuel de l'art des mines, il faudrait que les travaux fussent disposés .,d'une manière vicieuse, ou conduits et surveillés avec
une négligence bien coupable, pour que l'air,
qui alimente combustion du,foyerintérj4,34r, pût devenir explosif, et qu'ainsi il y eûtium;première détonation sur le foyer d'aérage..-:Nous avons expliqué avec des détails sullisants, dans les ss
28 et 42, comment le foyer,Atait
mente par.,up, courant d'air particulierolaps les mines du nord de l'Aw-deterre et dans :celles .
l'orne X17 , 1839.
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