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-AÉRAGE 284 masse , qui se trouverait de l'autre côté de ces
portes , on ne peut cependant pas dire qu'il soit absolument impossible. Il y a donc encore quelque crainte à conserver de ce-côté , et il est certain que le'renversement du courant d'air, et la sortie- des gai viciés, à la Suite d'une explosion, par le puits d'entrée, font naître un danger trèsgrave; on pourrait, toutefois, mettre le foyer et la voie particulière qui y conduit, à l'abri de toute atteinte de:ce côté; il suffirait d'établir une communication directe, entre la chambre où il est établi et le jour, par un puits particulier d'un petit diamètre, qui ne communiquerait point avec les travaux d'exploitation, et servirait-exclusivement au passage de l'air, nécessaire à l'entretien de la combustion, et à amener le combustible consommé ; on maintiendrait , art.'MOyen des portes régulatrices, le volume d'air frais, dans les limites nécessaires à l'entretien de la combustion. Comme il n'y a aucun danger à ce que les gaz viciés descendent sur le foyer, par la cheminée qui conduit la 'fumée, dans le puits de sortie de l'air , je n'hésite pas à dire qu'un foyer, placé comme je viens de le dire, serait exempt
de tout danger, et n'aurait que l'inconvénient
d'exiger, Pour son 'établissement, une dépense beaucoup plus .grande que les foyers ordinaires, et qui, dans les cas de niveaux d'eau, ou de terrains difficiles à traverser , serait considérable. II est certainement possible de remplacer 'Faction des foyers , par dès machines aspirantes ou soufflantes. Les principes de la mécanique conduisent même à cette conséquence, que si foirnéglig,e le travail absorbé par les résistances passives, une machine à vapeur, de construc-
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ti011 ordinaire, qui ferait mouvoir un appareil .soufflant ou aspirant, exigerait pour un même effet produit, une dépense de combustible moins
considérable, qu'un foyer d'aérage. D'un autre côté, l'expérience prouve que les mines très-étendues du nord de l'Angleterre sont aérées par des foyers, et jusqu'ici on n'a employé les machines aspirantes, dans .'de grandes proportions, que sur quelques houillères de la Belgique , d'une moindre étendue que les mines anglaises (i). J'ai indiqué les dimensions de la machine à pistons de l'Espérance, qui extrait un volume d'air d'environ 8 mètres cubes par seconde. J'ai fait voir qu'un tiers seulement du travail disponible de la machine à vapeur était utilisé, et je ne doute pas qu'un résultat équivalent ne fût obtenu dans cette même houillère de l'Espérance, avec une moindre dépense de combustible, à l'aide d'un foyer d'aérage, établi -au bas du puits de sortie de , qui a plus de lloo mètres de profondeur.
Si le bon aérage d'une mine exigeait un vo(1) On Voit, par les témoignages reçus par la commission d'enquête de la chambre des communes , que les machines aspirantes à pistons ont été essayées autrefois sur quelques mines de l'Angleterre, et ensuite abandonnées.
M. Buddle en fit établir une de ce genre sur la houi4re de Heaton. Le piston avait, 'suivant la déclaration" de M. G. Johnson, 5 pieds en carré (probablement 25 'Pieds carrés de surfàce); la levée était de 8 pieds, et la machine marchait à 20 coups par minute. Le témoin qui succéda à M. Buddle , comme inspecteur (viewer) de la ne mine, remplaça par un foyer cet appareil,, parce . pouvait produire un courant d'air suffisant (Report. . p. 84). ][1 est évident que les dimensions cle cette machine étaient beaucoup trop petites.