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AÉRAGE
DES: MINES:
hune d'air,:supérieur à celui: qui est extrait par la machine de l'Espérance, il faudrait donner aux cuves et aux pistons des dimensions encore plus grandes, et qui deviendraient énormes, ou
tilateur à force centrifuge sera sans doute la machine généralement adoptée, pour l'aérage des mines, quand on ne se servira pas de foyers.
établir plus de deux cuves à pistons sur un même
puits, ce qui serait également assez embarras.. sant. Indépendamment de l'énorme dépense de force motrice qu'elles nécessitent, ces sortes de machines coûtent très-cher, exigent un entretien continuel et des réparations fréquentes, ce qui est un inconvénient très - grave, pour un appareil, dont le jeu ne peut être suspendu, sans que tous les travaux soient arrêtés. Je ne pense donc pas que les machines à pistons puissent remplacer avec avantage les foyers d'aérage. Le ven-
tilateur à force centrifuge, décrit dans le 5 34, aura sur ces machines, l'avantage d'être d'une construction iinfiniment :plus: simple et moins coûteuse, et de n'avoir jamais, ou presque jamais besoin de réparations; il permettra, pourvu que la force motrice soit suffisante, d'augmenter à volonté l'activité du courant ,d'air, en augmentant sa vitesse de rotation, ce que l'on pourra faire aisément, en plaçant la courroie de transmission
du mouvement, sur une poulie d'un diamètre plus petit ; enfin il y n lieu de croire qu'il utilisera plus avantageusement la force motrice, que
les machines à pistons. Malheureusement aucune machine de ce genre n'a encore été employée pour l'aérage d'une grande mine, et l'expérience faite sur des appareils d'une importance beaucoup moindre, ne peut être regardée comme une confirmation positive de nos prévisions. En
supposant qu'elles soient plus tard pleinement confirmées par les résultats de l'expérience, le ven.
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Quoi qu'il eii-oit, une machine, placée à la surface, peut être renversée par une explosion violente, qui ferait éruption au dehors, par le puits sur lequel elle est placée ; et, si cela arrivait, la mine se trouverait, après l'explosion, sans au-
cun moyen de ventilation, comme on craint que cela arrive avec les foyers. Pour soustraire, autant que possible, la machine à cette chance de destruction , il faut l'établir sur un puits d'une petite profondeur, placé à quelque distance, So ou ioo mètres du puits principal, et communiquant avec lui par une galerie horizontale. Ce dernier puits serait fermé par un plancher, qui intercepterait la communication avec l'atmosphère. La galerie de communication et le petit puits de la machine, devraient avoir une section moindre que celle du puits principal, sans être toutefois assez petite
pour que- l'air extrait, ou introduit par la ma-
chine, y éprouvât une trop grande résistance par les frottements. En cas d'explosion, si le plancher n'offrait qu'une résistance siniple.ment suffisante pour remplir son but, et supporter la différence des pressions de l'air, qui ont lieu dans l'intérieur du puits et dans l'atmosphère, il est vraisemblable ,qu'il serait enlevé par la violence du courant de gaz, qui viendrait le frapper directement, et que la machine placée latéralement demeurerait intacte. On aurait pris d'ailleurs les mesures convenables, pour que la fermeture du puits principal
pût être rétablie facilement, et dans un temps très-court. Enfin les machines ont l'inconvénient grave
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