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AÉRAGE
de rendre impossible l'extraction des minerais, par le puits sur lequel elles sont placées, qui doit être exclusivement consacré à l'aérage. M. John Martin, run des témoins entendus dans l'enquête de la chambre des communes, a proposé, pour utiliser ce puits, d'établir au-dessus, un bâtiment solide, clos hermétiquement, et dans lequel on
DES MINES.
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En résumé, je conclts de la disCiesion précédente : i° que les foyers «d'aérage peuvent être établis, cl& manière que la combustion soit alimentée par de l'air, ne contenant pas du tout de gaz inflammable, de sorte qu'une première explosion sur le foyer, soit tout à fait impossible. Les foyers des mines d'Anzin satisfont à cette
entrerait par une galerie courte, où seraient placées deux portes consécutives, pour l'entrée et la sortie
condition. 2° Qu'il est même possible de mettre les foyers,
des tonnes ou chariots, semblables aux portes principales d'aérage. Un ventilateur aspirant se-
auraient lieu dans d'autres parties de la mine,
presque complétement à l'abri d'explosions, qui
rait appliqué sur l'une des parois latérales du bâ-
en les isolant, mieux qu'on ne l'a encore fait jus-
timent, qui renfermerait la charpente des molettes. La machine d'extraction serait en dehors,
pour cela, que la chambre du foyer communique
et les câbles iraient s'enrouler sur les tambours où
bobines, en passant dans des ouvertures ménagées dans le mur. Ce projet présenterait, dans l'exécution, des difficultés graves, sinon tout à fait insurmontables. Ainsi, il faudrait que le bâtiment supportât une différence de pression assez
considérable, existant entre l'intérieur et l'extérieur; que lalermeture des portes, qui seraient si fréquemment ouvertes , fiiu hermétique et qu'il y eût peu ou point de fuites d'air, par les ouvertures ménagées pour le passage des câbles. D'ailleurs, le bâtiment devrait être assez grand, pour renfermer les ouvriers chargés de recevoir les vases pleins, à l'orifice du puits, et de les remplacer par les vases vides. Enfin, il serait certai-
nement renversé par une explosion qui ferait éruption au dehors. Je ne pense donc pas que ce projet de M. Martin, tel que l'auteur l'a fait con-
naître, soit exécutable. Cependant, comme il pourrait être utilement modifié, et qu'il ne présente pas .d'impossibilité complète, j'ai cru devoir le mentionner.
qu'ici, de tous les travaux intérieurs. Il suffit,
exclusivement, par une galerie étroite et assez
longue;- avec le puits d'entrée de l'air, ou àvec le jour, par un petit puits spécial. Ces dispositions rendront l'établissement des foyers plus coûteux; mais leur usage offrira un degré de sûreté presque
complet, et incomparablement plus grand que les foyers actuels. Ainsi établis, ils continueraient encore à fonctionner, même après de fortes ex.plosions , pourvu que celles-ci n'eussent pas renversé le sens du courant. 3° Les explosions, qui renversent le sens-.:. du courant ventilateur ordinaire , sont les plus dangereuses de toutes. On les rendra beaucoup moins
fréquentes, en donnant une section plus grande qu'on ne le làit généralement aux galeries, et aux puits pa r lesqu els Fair revient au jour. Ces galeries et
puits devraient avoir une section plusgrande, que celle des galeries et puits par lesquels l'air entre puisque le volume du courant augmente généralement dans le parcours des travaux , tandis qu'on a l'habitude de leur donner une section plus petite.