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43° C'est alors une combinaison parfaitement pure, ayant pour formule FeCy +Fe'Cy6 +411'0. Elle contient plus de cyanogène que le bleu de Prusse, et dès lors sa transformation en cette dernière substance, opérée par la chaleur ou par le contact prolongé de l'atmosphère, s'explique avec facilité. La quantité d'eau qiie renferme cette matière est remarquable, car son hydrogène est en proportion exactement convenable pour faire, avec le cyanogène de l'acide prussique et avec le fer, un oxide correspondant au degré même de cya'nuration de ce métal ; c'est ce qu'indiquent les formules suivantes Fe Cy' +Fe' Cy6+ 411'0=Fe 0 + Fe' 0' + 4 H' Cy'. La nouvelle matière correspond à l'oxide de fer magnétique, et son existence fait pressentir celle d'un chlorure analogue, qui jusqu'ici n'a pas encore été trouvé. Ce cyanure est beaucoup plus stable que le bleu de Prusse. Ce n'est que par une ébullition soutenue pendant des heures entières que l'acide hydrochlorique fumant le décompose. La liqueur qui en résulte contient un mélange de chlorure et de chloride de fer. Le chlore le détruit plus difficilement encore. Une lessive de potasse caustique l'altère subitement et le convertit en peroxide de fer qui se précipite, et en un mélange de cyanoferrure et de cyanoferride. de potassium , qui se dissolvent. D'après la quantité de peroxide de fer précipité, il est vraisemblable que cette décomposition s'effectue de la manière suivante
EXTRAITS.
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6FeCy' + 6Fe'Cy6+24H'0 + 151(0= 5Fe' 0' ± Fe' Cya + 3 K Cy' 6Fe 12KCy' +24H 0 lai, sel rouge. 6 at. sel jaune.
L'ammoniaque le décompose de la même manière, mais il est nécessaire que son contact soit plus prolongé. J'ai constaté que la matière verte dont je viens de parler prend naissance dans un assez grand nombre de circonstances. C'est elle qui salit les premières cristallisations du cyanoferride de potassium obtenu par la méthode de M. L. Gmelin. Il s'en produit beaucoup lorsque des liqueurs acides sont en contact, surtout à chaud, avec le
sel précédent ou avec du cyanoferrure de potassium. Séparation du COBALT et du MANGANÈSE;
par M. 'Miller. ( Ann. der Pharm. , t. 29, P. 217.) L'ammoniaque versée dans le mélange d'une dissolution de nitrate d'argent et d'une dissolution d'un sel de protoxide de manganèse, en précipite compléter-lient ce dernier métal à l'état de peroxide mêlé d'argent métallique ; mais cet alcali n'occasionne aucun précipité dans une dissolution d'oxide de cobalt mélangée de sel d'argent : peutêtre pourrait-on utiliser cette propriété pour séparer ces deux métaux l'un de l'autre. Action de l'HYDROGÈNE ARSENIQUÉ sur le SULFATE CUIVRIQUE; par M. Kane. (Répert. de
Chim., tom. i", pag. 166.) Lorsqu'on fait passer de l'hydrogène arseniqué