Annales des Mines (1839, série 3, volume 15) [Image 219]

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sec sur du sulfate cuivrique sec, l'absorption du gaz est accompagnée d'un dégagement considérable de chaleur ; il passe beaucoup d'eau, et il se forme une masse noire composée d'acide sulfurique. d'arsenic .et de cuivre. Tout: l'oxygène de l'oxide de cuivre est enlevé par l'hydrogène de l'arséniure. Voici la réaction 3(S03, Cu 0) + As'

= 311' 0 ÷( 3S03

As2 Cu' ).

La formation de ce dernier corps semble prou-

ver qu'une quantité d'arsenic égale à deux tiers d'atome peut constituer avec les métaux des corps analogues aux oxides ; le nouveau produit se représenterait donc par : S 03, Cu As

Lorsqu'on met ce -corps en contact avec de l'eau,

on obtient une solution d'acide sulfurique et un précipité d'arséniure de cuivre, précipité qui se

forme également lorsqu'on fait passer de l'hydrogène arseniqué dans une solution de sulfate de

cuivre. De même, lorsqu'on fait passer de l'hydrogène arseniqué sur .du chloride cuivrique, il se dégage de l'acide chlorhydrique, etle même arséniure de cuivre est formé : 3 Cu CP + As' H6 = 3 ( H' CP +Cu As

82. De l'action décomposante de PDXIDE DE CUIVRE sur le CARBONATE DE POTASSE une température élevée; par M. Fellenberg. (Bibi. de Gen., t. 17, p. 136.) On admet généralement, d'après les observations publiées par M. Berzelius en 182o, que

433 l'oxide de cuivre décompose en partie le carbonate de potasse, et que, dans les analyses organiques,

le quart de l'acide . carbonique que renferme ce sel est expulsé par l'action de l'oxide. M. Brunner ayant conçu quelques doutes à ce

,sujet, j'ai recherché par l'expérience directe ce

qui se passe entre les deux substances, et j'ai trouvé

qu'elles n'exercent absolument aucune action l'une

.sur l'autre. Premièrement, lorsque l'on chauffe au rouge

blanc, dans un creuset de platine, un mélange d'oxide de cuivre et de carbonate de potasse, et que l'on pèse le creuset, après l'avoir laissé refroi-

dir sous une cloche près d'un vase contenant de l'acide sulfurique, on trouve qu'il n'a rien perdu de son poids. En délayant la matière dans l'eau, et précipitant l'acide carbonique par un mélange de chlorure de calcium et d'eau, le poids du précipité est précisément égal à celui queon doit obtenir avec le carbonate de potasse neutre. Secondement, quand on brûle un sel organique

à base de potasse par roxide de cuivre, le résidu .contient exactement la même quantité d'acide carbonique que le résidu de la combustion du même sel par l'air.

Enfin, si l'on chauffe, dans un tube de verre ferme par un bout, un mélange d'oxide de cuivre et de carbonate de potasse, et que l'on fasse communiquer l'autre bout avec un vase contenant de l'eau de chaux, on observe que celle-ci reste parfaitement limpide. 83. Sur l'ANTIMOINE DIAPHORETIQUE; par M. Oscar

Figuier. (Journ. de Ph t. 25, p. 92.) L'antimoine diaphorétique préparé au moyen