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63o
ANALYSES
en obtient o, i5 à 0,20 d'alliage très-antimouial
qui n'entraîne que 0,00°16 d'argent. Si l'on réunit l'action de ce flux à celui du fer, les culots pèsent davantage et contiennent toujours beaucoup plus d'antimoine que de plomb. En employant o,5o à grandes lames de flux, on obtient o,35 avec 0,10 de fer, o,5o d'alliage lamelleux avec 0,20 de fer, o,66 d'alliage à grains écailleux avec o,3o de fer, et enfin 0,70 d'alliage grenu mais à peine cristallisé avec o,4o de fer. Quand on, ajoute au fer un poids égal au sien
DE SUESTANCES MINÉRALES. 63t par l'antimoine , non plus que l'antimoine par le plomb, et que lorsque l'on fond par exemple
4!gr.,8698 de galène pur avec 16g',1290 d'antimoine
3 at. at.
et antimoine
60g",9988 ou 22gr.,164.0 de sulfure d'antimoine. avec 38sr.,8350 de plomb métallique. .
1 at. 3 at.
Sulfure d'anti. moine et plomb.
60gr.,9990
on obtient deux composés identiques, parfaite-
de sulfate de soude, mêlé d'un cinquième de
ment homogènes, et qui doivent contenir à la fois du sulfure d'antimoine, du sulfure de plomb et de l'antimoniure de plomb. Ces composés ressemblent
liquidité, mais le culot métallique a absolument la même composition et le même poids
muriatique , ils laissent un résidu d'antimoine pur. Quel que soit le procédé métallurgique que l'on
Il résulte de tout ce qui vient d'être dit, que
adopte pour traiter en grand le minerai de la
charbon, ce qui équivaut à du sulfure de sodium, la matière prend très-promptement une grande que lorsque l'on n'emploie que du fer seul.
quand on fond le sulfure de plomb et d'antimoin e à l'état cru, avec un flux oxidant, comme le car-, bonate de soude seul ou mêlé avec du nitre, ou bien le même sulfure double préalablement grillé avec un réductif, , il se sépare relativement beaucoup plus de plomb que d'antimoine, tandis que c'est l'inverse qui a lieu lorsqu'on traite le sulfure double par un désulfurant non oxidant, le fer par exemple ou le fer mêlé de flux noir, etc. Dans le traitement par le fer, on remarque que le poids des métaux qui se séparent n'équivaut pas atomiquernént au poids du fer employé ; il paraît qu'alors la matte retient une- certaine quantité d'antimoniure de plomb en combinaison avec les sulfures ; effectivement la tendance qu'a l'antimoniure de plomb à se combiner avec les sulfures est telle que l'on ne peut pas désulfurer le plomb
- jalène
à de la galène, et lorsqu'on les traite par l'acide
Bouzole, il en résultera toujours du régule d'anti-
moine plombeux et du plomb plus ou moins antimonial , et dont il faudra séparer l'argent. On sait que le fer se dissout dans les antimo- scorification mures de plomb, sans en séparer ce métal. Le r4-"1e P1°11knitre les attaque en oxidant simultanément une heu, portion des deux métaux, et sans changer beaucoup la composition de l'alliage. La scorification
paraît être le seul moyen que l'on puisse employer pour séparer le plomb et l'antimoine l'un de l'autre ; mais comme dans cette opération l'antimoine est volatilisé ou oxidé en totalité , et
qu'on ne pourrait le recueillir qu'a l'aide de
grands appareils de condensation , il est douteux
que ce moyen soit praticable avec économie ; quoi qu'il en soit, l'expérience suivante donnera une idée du résultat que l'on pourrait en attendre.