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FABRICATION DE LA FONTE ET DU FER
CHAPITRE II. FARPaCATION DU FER FORG.
L'affinage de la fonte en Toscane est loin de présenter des résultats aussi remarquables que la fusion des minerais dans les hauts-fourneaux aussi me contenterai-je de le décrire rapidement. Chaque forge se compose de deux feux d'affinerie et d'un marteau pesant environ 400 liv. ( 1 3 8 k.). Les feux sont soufflés par une trompe chacun et desservis ensemble par sept ouvriers , dont I chef forgeron et un sous-chef. 2 premiers forgeurs (lavoranti). 2 affineurs pntelli) 1. garçon ( braschino )
Total.
7
auxquels on donne ii lires ( 9 r. 24) par millier de fer forgé , ce qui fait 2 L 68 par quintal métrique. On cherche ordinairement, pour l'affinage, à mélanger les diverses espèces de fonte que l'on peut avoir à affiner, de manière à former un tout d'une qualité à peu près constante, ce que permet facilement la nature assez uniforme des produits des hauts-fourneaux : cette circonstance est cause que l'affinage présente peu de variations. Il arrive quelquefois , mais rarement, que fon doit affiner des fontes grises seules, ou des fontes blanches seules; dans ce cas on lait quelques modifications dans la conduite du travail, de manière à le rendre plus ou moins rapide. Le creuset, dans lequel on opère, est carré; il a mi bras et demi ( o",865 ) de côté , et un brin:,
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EN TOSCANE.
( 01%583 )- de profondeur. La tuyere placée à un bras au-dessus du fonda une forme généralement courbe et est très-plongeante ; sa direction vient rencontrer la face du contre-vent à une très-petite distance du fond. L'affinage de la fonte se divise en deux opérations distinctes : la première, appelée eottieciatura , se compose d'une fusion et d'un demiaffinage de la fonte , et donne naissance à des massets, appelés-cotticci , qui sont ensuite affinés .complétement et forgés dans la seconde opération. FUSiO71, de la fonte. Cette opération s'exécute sur 800 à i000 livres de fonte( 275 à 345k. ) cette quantité est placée au-dessus de la tuyère après que l'on a préalablement rempli le creuset de charbon : on donne le vent d'abord faible, et on l'augmente peu à peu. Dans cette période , il
n'y a d'autre soin à avoir que d'entretenir le creuset plein de charbons rouges. La fonte coule
peu à peu au fond du creuset, et au bout d'un temps variable , entre
et
2 h,
toute la charge
est amenée à un état de fusion pateuse : quand ce moment est arrivé , les deux affineurs, travail-
lant chacun à un feu , cherchent à retirer par attachement une certaine portion de la fonte qui est dans le creuset : pour cela , ils enfoncent un ringard dans le bain du côté du contre-vent, et le retirent quand ils sentent qu'il s'y est attaché une quantité suffisante de métal qu'ils déposent à côté du creuset. L'ouvrier répète cette même opération jusqu'à ce qu'il ait retiré , par ce moyen ,environ la moitié de la masse fondue. Cette .fonte ainsi imparfaitement affinée, est divisée en 14 ou 15 portions destinées à former chacune un masset