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EMPLOI DE L'AIR CHAUD
la flamme perdue qui s'échappe du gueulard, se composait essentiellement de 2 anneaux cylindriques à génératrice rectangulaire, qui étaient engagés dans la maçonnerie de la cuve, à une petite profondeur au-dessous du gueulard; leur face intérieure se raccordait avec la paroi de la cuve dont ils faisaient partie intégrante. L'air, amené de la machine soufflante par un tuyau en fonte, circulait dans l'anneau inférieur, et, après avoir. parcouru la circonférence entière, passait dans l'anneau supérieur, d'où il redescendait par un tuyau engagé dans la maçonnerie du massif. Les défauts nombreux de cet appareil ne tardèrent pas à se faire reconnaître. Pendant une marche à l'air froid de i5 semaines, qui avait précédé les essais, l'appareil avait été soumis à des dilatations et à des contractions successives, qui se répétaient à chaque charge de charbon et de minerai humide; il perdait déjà l'air avant d'avoir commencé à servir; par sa position même, la réparation des joints ne pouvait être que très-difficile et incomplète. Indépendamment 'de cela, cet appareil ne pouvait pas donner une température suffisante ; après quelques heures de marche à l'air chaud, la température s'était bien élevée, il est vrai, à 2100 et 220011. à la sortie de l'appareil, à 19o" R. sur la tuyère droite à laquelle aboutissait immédiatement la conduite descendante , et à 135° sur la tuyère gauche; mais plusieurs causes dont les effets
étaient inévitables, abaissèrent rapidement cette température. Le passage de l'air froid à travers la maçonnerie fortement échauffée, la concentration de la chaleur dans les parties inférieures du four-
neau, et par suite la diminution de chaleur au , k dépôt des cadmies, etc., devaient
gueulard
95 produire un refroidissement très-grand. Après SILÉSIE. DANS LES USINES A FER DE LA HAUTE
de l'air n'éio heures de marche, la température05° à I o° R. tait plus au gueulard que de. . . à la tuyère droite. . . . io5°. 9o". à la tuyère gauche. . . Au bout de deux jours enfin elle était descendue 900 au gueulard. o5° à la tuyère droite. à go' à la tuyère gauche. à L'air empruntait au massif la chaleur qu'il n'avait pas pu prendre au gueulard; cela dura ainsi huit semaines. La température de l'air aux deux tuyères présentait toujours une différence de 15°
20°. On parvint à réduire cette différence en fermant par les deux extrémités la voûte qui servait de passage à la conduite. Pendant quinze jours à trois semaines, après cette période de deux
mois, la 14o..
température remonta au gueulard à. à la tuyère droite à.. 141.°. à la tuyère gauche à. 128°. Cette variation fut due à la substitution presque complète du minerai carbonaté compacte et grillé l'on au minerai hydraté terreux et humide que grande quantité. La conavait chargé jusque là en séquence naturelle de ce changement devait être un refroidissement moins grand des gaz, une élévation de température qui détermina la volatilisation complète des cadmies attachées sur l'anneau inférieur de l'appareil, et par suite l'échauffement plus complet de l'air qui le traversait. .
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La position de cet appareil n'était pas seulement vicieuse pour les causes de dégradation et de refroidissement auxquelles il était soumis; elle l'était encore plus parce qu'elle avait été choisie