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EMPLOI DE L'AIR CHAUD
DANS LES USINES A FER DE LA HAUTE SILÉSIE.
de manière à utiliser seulement la chaleur enlevée par les gaz à la masse contenue dans le fourneau, et non pas la chaleur développée par la combustion
de ces gaz lorsqu'ils viennent se mêler à fair atmosphérique; chaleur qui certainement forme la portion la plus importante de celle qu'on peut utiliser au gueulard. Enfin il présentait un dernier inconvénient très-grave; sa disposition ne permettait pas de régler la température de l'air, de l'aug-
menter ou de la diminuer à volonté, ce qui dans certains cas est de la dernière importance pour régler la marche du fourneau.
Pendant le reste de la campagne la température éprouva les mêmes variations, la moyenne fut d'environ [200 R. La mise hors eut lieu le 4 octobre 1834, après 45 semaines de roulement dont 15 à l'air froid et
30 à l'air chaud. On a renoncé à cet appareil, et depuis on l'a remplacé par celui que l'on connaît généralement sous le nom d'appareil de Calder, et qui se trouve décrit dans le mémoire de M. Dufrénoy,, sur l'emploi de l'air chaud dans les usines de l'Angleterre et de l'Écosse. Cet appareil est placé
sur le bord du gueulard; il est enveloppé d'un massif en briques, l'air y pénètre par un renard sans qu'on soit obligé de fermer le gueulard par une plaque de fonte, comme on l'a fait dans d'autres
usines, et il s'échappe à la partie supérieure
par deux ouvertures que l'on peut fermer avec des registres pour régler son échauffement. Cet appareil fonctionne très-bien, on pourrait même dire trop bien, car pour maintenir la température de 1800 à 200" R. , il faut fermer presque complétement les registres.
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tuyaux de Les tuyaux en fonte qui forment l'appareil à Des conduite ci des chauffer l'air et la conduite sont réunis par un buses. assemblage à moufle, et les joints sont fermés avec un mastic, composé en volume de 5 parties de fer en limaille, i de fleur de soufre et 2 de sel ammoniac, le tout délayé en pâte consistante avec de l'eau. L'augmentation de longueur de la conduite a été d'environ 120 pieds jusqu'à la tuyère droite ; on n'a pas remarqué eine dans ce circuit plus long le vent perdît en pression , et
qu'il fût nécessaire de dépenser une force motrice plus considérable (bien entendu sans chauffer l'air). Les buses ont une disposition particulière; les culottes en cuir ont été supprimées, on les a remplacées par un large tuyau en fonte, dans
quel est engagé un tube de fonte de même axe, qu'on peut faire avancer ou reculer au moyen d'une vis de rappel ;la buse se termine par un boulet creux qui s'engage exactement dans une cavité sphérique, et peut par suite prendre toutes les positions par rapport à l'axe du portevent. Cette disposition (voit. la Pl. HI) qui permet de régler facilement la position de la buse dans la tuyère, est générale dans les hauts-fourneaux de la Silésie q' ui marchent à l'air chaud. Les buses sont en fonte, elles ont conservé un diamètre de i pouce comme à l'ai' froid; on a essayé sans succès de porter le diamètre à 2 pouces, on est revenu aux anciennes dimensions.
A l'air froid la pression était d'une livre par
De la quantité
de vent lanete pouce carré ; lorsque l'air est chauffé à u 8o° R., le dans le haut-
diamètre des buses restant le même, la pression s'élève un peu au delà d'une livre par pouce carré. 'Dans le premier cas, le volume d'air lancé par la buse était de 56o pieds cubes (17,3 mètres 7 Tome X FI
fourneau,