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DE LA CHAÎNE DES PYRÉNÉES,
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BASSINS HOUILLERS
maigre, un peu cendreuse il est vrai, mais d'une combustion agréable.. C'est sur cette couche que sont dirigés les travaux
d'exploitation dont je parlerai tout à l'heure. Le grès qui lui sert de mur est toujours trèsfeldspathique avec peu de mica et souvent noduleux , ainsi qu'on peut le voir dans la fendue de la grande mine. Son toit est au contraire formé par un schiste luisant, véritable argile schisteuse endurcie , qui contient le peu de variétés d'em-
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rections et des inclinaisons différentes des premières. Dans le ravin tout est encore pl us brouillé. Les couches ont une direction qui marche suivant une ligne N.-S. magnétique ou N. 22°E. avec pendage à l'est.
Malgré cela, elles renferment une certaine quantité de houille d'assez belle apparence, mais qu'une tentative a prouvé ne pas avoir de suite.
preintes végétales rencontrées dans les houillères de Ségure. Dès qu'on cherche au jour les affleurements
Les dernières pentes du ravin montrent sur les faces latérales de beaux bancs de poudingue houiller avec des empreintes de palmiers, de calamites, de roseaux, etc. C'est après l'avoir parcouru et complétement étudié, qu'on est amené à conclure que le terrain
des couches, on n'est pas longtemps à s'apercevoir
houiller possède dans cette localité une physiono-
qu'elles sont brouillées, et semblent se réunir en , c'est-à-dire du côté de la une seule au Petite- Mine. On voit aussi qu'elles s'éloignent l'une de l'autre à mesure qu'on avance du côté du ruisseau venant de la Tuilerie Viala. Les grès superposés à ces couches sont souvent grossiers , et passent alors à un poudingue houiller dont les noyaux de quartz ou de schiste argileux endurci, sont reliés entre eux par les éléments
mie déterminée par les,fig. 2, 3 et 4, Pl. F. Vers le haut, le porphyre semble disparaître ,.. et on trouve des couches houillères également
du grès houiller lui- même. La plupart de ces bancs plongent aussi d'environ 300 vers le N.-O.
Le géologue qui poursuit le terrain houiller dans son prolongement vers le sud et du côté de la Tuilerie Viala, s'aperçoit très-vite des dislocations éprouvées par le système dans les parages que je cite. En effet , sur les bords du ruisseau et du ravin on voit les deux bandes de porphyre encaissant le bassin , se rapprocher de plus en plus. Les couches
bouleversées à chaque instant prennent des, di-
bien caractérisées par des grès et poudingues dont plusieurs galets sont porphyriques.
Parvenu sur le point culminant d'où les eaux s'écoulent vers la tuilerie, on a cru remarquer que les couches houillères plongeaient sous des grès
.appartenant aux premières assises de la j'Ormation crétacée; mais je me hâte de dire que je n'ai pas la moindre garantie de ce fait, qui serait cependant bien important pour l'avenir de Ségure,
et qui a le malheur de ne pas être facile à déterminer. Du côté de Notre-Dame de Faste et du château
de Ségure, le terrain houiller s'appuie derechef sur un porphyre qui ne ressemble pas à celui reconnu par la galerie d'écoulement. Il est compacte , blanc ou gris-rougeâtre ; il n'est altéré