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BASSINS HOUILLERS
DE LA CHAÎNE DES PYRÉNÉES.
que dans la partie dite le Ravin de la Tuilerie. Quoi qu'il en soit, ce porphyre encaisse le terrain houiller et redresse les couches de façon à leur imprimer en certains endroits un pendage prononcé vers l'est. On voit effectivement des affleurements brouillés qui possèdent une incli-
aspect semi-porphyroïde, avec direction N.-S. magnétique ou N. 22. E. et 500 environ de pendage Enfin ce puits a rencontré, dans vers l'O. les derniers temps , une couche de bonne houille
naison dans ce sens. Derrière les porphyres de Ségure , existent des
couches de terrain schisteux ancien, recouvertes par du grès vert avec gypse. Vers le nord de l'exploitation principale et au sommet d'une montagne dominant le ruisseau de Ségure , on ouvrit jadis une recherche qui paraît n'avoir rencontré qu'une seule couche, ainsi que fa prouvé la reprise opérée récemment. Cette couche, dont la direction était N. 150 E. magnétique, ou N. 37°E., forme, avec l'horizon, un angle de 6o° vers
angle qui est à peu près celui du
porphyre l'ouest' et des couches environnantes. Une galerie a été menée dans le sens de la di-
rection du côté du sud. Régulière d'abord, la couche de houille s'est ensuite étranglée en s'amincissant considérablement, et en affectant une direction et une pente fort différentes de celles originelles, comme si elle s'était complétement modelée sur le porphyre, ou avait suivi chacune des ondulations porphyriques. L'affleurement de charbon qui a déterminé la recherche dont je viens de parler, traverse la rivière dé Ségure , et reparaît sur sa rive gauche. Les couches y étant moins inclinées à la surface, on a creusé, pour parvenir à la houille, un puits vertical qui a été percé d'abord dans des poudingues, puis dans des couchés de grès houiller très-
dur, difficile à définir, à grains très-fins , d'un
maigre, à une profondeur de 95 pieds.
On est en train de la reconnaître en allon-
gement vers le nord et vers le sud ; mais jusqu'à ce jour on ne peut encore rien dire de son allure définitive, parce que celle-ci a été un peu irrégulière. Son pendage, extrêmement rapide, offre une bizarrerie remarquable de désaccord entre les inclinaisons qu'on remarque à la superficie, du côté de la route de Palayrac , et celle que la couche de charbon possède réellement. Si l'on remonte encore du côté de Quintillan on tombe sur une petite maison isolée, tout près de laquelle existent des vestiges d'une vieille galerie d'écoulement percée perpendiculairement à la direction des couches. Elle a sans doute eu pour but d'assécher des travaux dont on reconnaît les traces par les effondrements qu'ont - produits des éboulis d'une date inconnue. Un autre puits, dit de Quintillan , a été entrepris pour arriver à la couche de houille. Cette couche doit être moins inclinée que les précédentes, car il a été impossi-
ble de prendre un pendage ou une inclinaison quelconque, lorsque je suis descendu dans ce puits le 5 mai 838, époque à laquelle il avait 46 pieds environ de profondeur. Partant de ce point, et faisant le tour du bassin houiller, on voit, en continuant le chemin par la gorge orientale menant à Quintillan, que les porphyres entrent dans les terrains de transition, les modifient, et que ceux-ci s'enfoncent près la grande