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AÉRAGE DES MINES.
de l'air atmosphérique venant de l'extérieur, comme tendrait à le faire croire le long intervalle écoulé entre l'enlèvement du plancher et la détonation.
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NOTICE
Sur la fonte alliée de cuivre; Par M. KRILOWSKI.
(don. des mines russes , 1836, n°
1.)
Les minerais de cuivre que l'on exploite sur le versant occidental de l'Oural, donnent, lorsqu'on les fond, outre le cuivre, un alliage de fonte et de cuivre qui contient ordinairement o P. o/o de ce métal, et même jusqu'à i4 p. o/o dans l'usine de Perm. Pour extraire le cuivre de cet alliage, on refond celui.ci sous le vent d'un soufflet dont la buse n'est inclinée que d'un degré, dans des fourneaux qui ressemblent beaucoup à des foyers de forge. Le fer s'oxyde et passe à l'état de scories, et le cuivre se réunit en bain sur le sol du fourneau. Mais comme le cuivre ainsi obtenu contient encore 7 p. o/o de fer, et que les scories retiennent 2 p. 0/0 de cuivre, on fait subir à l'un et à l'autre une seconde opération. On raffine le cuivre d'abord au four à réverbère, et ensuite au petit foyer. Quant aux scories, on les réduit dans un hautfourneau, comme on traite les minerais de fer dans
les stuckofen. Il en résulte une loupe du poids
de 120 à i 6o livres que l'on extrait du fourneau et que l'on traîne sur-le-champ au four d'affinerie-, où on la scorifie comme l'alliage de fonte et de cuivre. On réduit encore les secondes scories, et ainsi de suite jusqu'à, ce qu'enfin il n'y reste plus qu'un quart pour cent de cuivre; alors on les rejette.
Ce mode de traitement est compliqué et dis-