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SUR LES PRODUITS GAZEUX
une profondeur quelconque du fourneau paraît être, au premier moment, de plonger dans la cuve un tuyau d'une longueur convenable et de mettre la partie supérieure de ce tuyau en communication avec une cloche placée sur la cuve à mercure ; mais cela suppose que la résistance que les gaz éprouvent dans leur mouvement ascensionnel à travers les matériaux qui remplissent la cuve, est assez supérieure à la résistance qu'éprouve, de la part des parois du tube, la portion des gaz qui le traverse, pour que celui-ci puisse encore déprimer
le mercure de la cuve; mais cela n'a pas lieu, comme je m'en suis assuré par expérience.
J'ai employé l'appareil représenté , Pi. VI, fig. t , que j'ai reconnu comme remplissant parfaitement le but que je me proposais a: Long tuyau en fer formé par des canons de fusil soudés.
Tuyau en plomb luté au bout du tuyau en fer.
Tube de chlorure de calcium pour dessécher les gaz.
ddd. Petits tubes en verre étirés aux deux bouts, de la capacité d'environ 15 cent. cubes, et attachés les uns aux autres par des tubes de caoutchouc.
e. Tube qui met l'appareil en communication avec une machine pneumatique. On s'est assuré que cet appareil tenait bien avec la pression d'une demi-atmosphère, après quoi le
tuyau a été recouvert d'un lut infusible, et de distance en distance ( pied) on ai fixé sur ce lut un anneau en fil de fer, ce qui» donnait un -
moyen facile de compter la profondeur à laquelle était descendue l'extrémité du tuyau. Le tuyau
DES HAUTS-FOURNEAUX.
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était enfoncé verticalement dans la cuve à une distance de 5 pouces de la paroi du gueulard, et au moyen du tube en plomb on amenait le gaz dans un endroit commode pour l'expérience. Les gaz traversaient tout l'appareil avec un excès de pression bien marqué. On pouvait les enflammer au bout de l'appareil, et ils continuaient à brûler tranquillement avec une flamme bleuâtre. Cependant, pour plus de sûreté, on a mis l'extrémité de l'appareil en communication avec une machine pneumatique, et on a aspiré de l'air à travers tout le système jusqu'à ce que l'on fût parfaitement sûr que l'appareil ne renfermait absolument que le gaz que l'on cherchait à obtenir. On fermait alors au chalumeau les tubes de verre destinés à recueillir le gaz, et on les marquait tout de suite sur place avec un diamant, afin d'éviter toute confusion. Ces tubes n'étaient plus ouverts ensuite qu'au moment d'en faire l'analyse sur le mercure. Les analyses ont été f'aites dans un eudiomètre que j'avais gradué moi-même avec le plus grand soin et qui permettait d'apprécier le millième du volume de gaz que l'on emploie ordinairement pour ce genre d'analyses. L'acide carbonique était déterminé en introduisant dans le tube gradué un petit globule de po-
tasse fondue au bout d'un fil de clavecin et qui était
traversé par quatre petites pointes de fil de fer qui maintenaient le globule de potasse à distance des parois de Veudiomètre. L'acide carbonique' ayant été absorbé, on dégageait tout de suite dans reudinmètre renfermant le mélange d'hydrogène , d'oxyde de carbone et d'hydrogène carboné , du gaz o-xyene que l'on obtenait en chauf-