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SUR LES PRODUITS GAZEUX
et qui peut facilement donner lieu à des erreurs graves. Si dans le mélange gazeux il se trouve à la fois de l'acide sulfureux et de l'oxygène, l'acide sulfureux est d'abord absorbé par le peroxyde, il se forme de l'hyposulfate de manganèse qui prend bientôt lui-même de l'oxygène en se changeant
en sulfate. Cette . dernière quantité d'oxygène forme le quart du volume de l'acide sulfureux
absorbé, comme le montre l'expérience suivante : Volume de l'acide sulfureux
37,6
18,6 Id. de l'oxygène mélangé. Résidu d'oxygène après l'absorption par le
peroxyde de manganèse.
229 paru pendant le séjour du peroxyde dans la cloche, DES HAUTS-;FOURNEAUX.
9,1
Ainsi 9,5, c'est - à - dire 1/4.37,6 d'oxygène ont été absorbés pour changer l'hyposulfite de
manganèse en sulfate. Je n'ai pas eu occasion d'utiliser cette remarque dans les recherches dont il s'agit ici ; car je n'ai jamais rencontré dans mes mélanges gazeux ni oxygène ni hydrogène sulfuré. Pour déterminer l'acide sulfureux, il est convenable d'employer un petit sac de peau que l'on remplit de peroxyde, et que l'on attache à un fil de clavecin, au moyen duquel on le fait parvenir dans la cloche à travers le mercure. Comme le
mercure ne mouille pas la peau, il est difficile
d'éviter qu'une petite portion d'air ne soit entraînée avec elle dans la cloche ; mais il est facile de tenir compte de .cette petite cause d'erreur. Pour cela il suffit de lire d'abord exactement le volume du
gaz, d'introduire le petit sac, et de lire immédiatement après le niveau du mercure, on attend six ou huit heures, temps nécessaire pour que l'absorption soit complète; on note de nouveau le volume. Enfin on fait une dernière détermination après avoir retiré le petit sac. Le volume,
donne l'acide sulfureux ; et si on le retranche de la différence entre le dernier volume observé après que le manganèse a été retiré de la cloche, et le volume primitif du gaz soumis à l'expérience, on aura une différence, qui représentera l'air introduit accidentellement. Ce procédé est suffisamment exact quand l'acide sulfureux ne dépasse pas 2 à 3 p. o/o , parce qu'alors l'absorption par le peroxyde de manganèse se fait très-lentement, et qu'elle peut être regardée comme nulle immédiatement après l'introduction du peroxyde. Les. gaz qui proviennent des parties supérieures du. fourneau se brûlent complétement par l'oxygène, pourvu qu'on n'ajoute pas celui-ci en trop grande quantité ; mais pour avoir une combustion complète des gaz qui proviennent de profondeurs plus grandes, on est obligé d'ajouter dans l'eudiomètre un mélange d'oxygène et d'hydrogène clans les proportions qui forment l'eau. J'ai recueilli les gaz dont les analyses suivent, les 5 et 6 avril de cette année, avec l'aide de M. l'Oberbergrath Fulda. Le fourneau marchait : i. Au coke avec l'air chaud.
Avec un mélange de coke, et de 1/5 de
charbon de bois à Vair chaud.
A l'air chaud, avec du charbon de bois seul.
A l'air froid et au charbon de bois. Le tableau suivant renferme réunies les ana,, lyses des gaz tirés à différentes profondeurs. 4-