Annales des Mines (1839, série 3, volume 16) [Image 119]

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SUR LES PRODUITS GAZEUX

Les gaz brûlent facilement sans avoir besoin d'être cha nifés.

La flamme ramenée au-dessus des avantcreusets est très-forte et d'une couleur d'un rouge jaunâtre. Scories peu fusibles. V.

i. Profondeur 12 pieds audessous du gueulard et i i pieds aitdessous du niveau des charges. Le fourneau marche avec coke de Schaumburg et charbon de bois. 2. La température du vent. . i35° C. 3

18 ; lignes.

Pression

Les gaz ont une odeur de naphtaline et ne s'enflamment pas sans avoir été préalablement chauffés. Scories assez fluides.

VI. Profondeur 12 pieds au-dessous du gueulard,

il pieds au-dessous du niveau des charges. Le fourneau est alimenté, avec du coke de Schaumburg. Température du vent. . . - 143°. 19 lignes. Pression

Les gaz avaient une odeur de naphtaline

et n'étaient pas inflammables par eux-mêmes. Scories très-fluides.

VII. Profondeur 12 pieds au-dessous du gueulard; le fourneau marche au charbon de bois. 155°,6. Température du vent. . . .

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DES HAUTS-FOURNEAUX.

18 lignes.

Pression

280°. Température des gaz. dans III. Marche du fourneau comme .

.

VIII.

Profondeur 12 pieds au-dessous du gueulard. Marche au charbon de bois. Température du vent. . . . 100,6. 19 lignes. Pression sans avoir été Les gaz ne s'enflamment pas chauffés; ils ont une préalablement fortement odeur particulière non désagréable. Les scories plus visqueuses qu'a l'ordinaire. Température des gaz du gueulard. . 285.. II, Considérations générales sur la composition des gaz.

Si l'on admet que les gaz qui sortent du fourneau proviennent uniquement de la combustion de l'air lancé dans la cuve, et ne renferment pas opérée en mélange des produits de distillationsoumises température à laquelle sont par la haute les matières traitées dans le fourneau, il faut que l'azote libre soit à l'oxygène renfermé dans les gaz dans le même rapport que dans l'air atmosphérique, c'est-à-dire dans celui de 79 : 21. Si l'on calcule ce rapport pour les mélanges gazeux tirés des régions supérieures du fourneau, on trouve que le nombre qui représente l'oxygène est dans les n° i , 2 , 3 et 4 de 23,4 , 23,3 , 24,2 et 20,6 , c'est-à-dire très-rapproché du nombre 21.

Ce résultat peut servir de contrôle pour les analyses, et démontre en même temps que les matières dégagées par distillation sont en proportion tout à fait minime par rapport à celles qui ré-