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SUR LES PRODUITS GAZEUX
sultent de la combustion. A la profondeur de 12 pieds, les gaz présentent une quantité d'oxygène qui diffère au contraire notablement de la quantité normale. C'est là un fait tout à fait inattendu, on ne conçoit pas au premier coup d'oeil comment ces gaz, en traversant une couche de matières qui ne sont pas encore en ignition, peuvent éprouver une diminution dans leur quantité d'oxygène Cependant, quand on examine la chose de plus près , on aperçoit facilement la cause de cette anomalie. Elle tient à ce que , à cette profondeur de in pieds dans l'intérieur de la cuve, on se trouve précisément dans la région où la
combustion par l'air atmosphérique est complète et où commence le dégagement des gaz
produits par la distillation du combustible : dans cette région, il n'a pas encore pu s'opérer un mélange complet et homogène de ces produits de distillation avec les produits de combustion : ce mélange ne s'effectue que dans les parties supérieures de la cuve. 11 résulte de là cette conséquence importante : que l'analyse des gaz dufourneau ne donne leur ,éritable composition moyenne que clans les parties supérieures de la cuve. Ces considérations nous déterminent à mettre de côté les analyses des gaz tirés à de grandes profondeurs du fourneau, et à ne conserver que celles faites sur les gaz pris dans les parties suipérieures. Ces dernières ne nous présentent que des différences de composition très-faibles, quelle que soit d'ailleurs la nature du combustible qui ait alimenté le fourneau. On trouve des différences plus grandes suivant que le fourneau a marché à l'air chaud ou à l'air froid. L'acide sulfureux ne s'élève jamais à plus de
DES HAUTS-FOURNEAUX.
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faible qu'on 1 à 1 0/0 , quantité qui est plus n'aurait été porté à le croire d'après la nature des matières que l'on fond dans le fourneau. La quantité de ce gaz devient double quand le fourneau marche au coke ; ce qui montre que le coke de Schaumburg renferme une quantité considérable de pyrites, et explique très-bien les difficultés que l'on a rencontrées dans l'emploi de ce combustible dans les hauts-fourneaux à fer. De même qu'il est facile de calculer le pouvoir calorifique d'un combustible dépourvu d'hydrogène d'après donne la composition des produits gazeux qu'ilde calde même il est facile par la cobmustion, de soufre qui se trouve culer la quantité moyenne dans un lit de fusion par la détermination de l'acide sulfureux dans les gaz qui s'échappent du fourneau. Ce mode de détermination est de beaucoup le plus exact, et permet d'apprécier avec
précision la quantité de cette substance, qui
exerce une influence si nuisible sur la plupart des opérations métallurgiques. Dans les expériences qui nous occupent, si on prend la différence entre la quantité d'acide sulfureux obtenu quand le fourneau marche au coke et quand il marche au charbon de bois, on trouve, d'après l'analyse n°111, que le coke employé dans
l'usine la Friedrichs - Hütte renferme 2 o/o de soufre. Cette nouvelle méthode de détermination
de la quantité de soufre contenue dans le coke est d'autant plus facile à exécuter, qu'elle n'exige que la détermination de l'acide sulfureux et celle de la quantité de carbone contenue dans les gaz des
fourneaux sans qu'on ait besoin de s'inquiéter des autres produits gazeux.
Le gaz des marais se trouve en quantité un