Annales des Mines (1839, série 3, volume 16) [Image 129]

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ERRATUM ET NOTE ADDITIONNELLE.

La hauteur absorbée par les frottements dans le cas où les douze ailes du ventilateur seraient entières, serait donc approximativement de

734.

Il est sans doute possible de réduire de moitié cette hauteur perdue, en supprimant, ainsi que nous l'avons fait, les parties intermédiaires de huit ailes, pour ne laisser subsister que leurs extrémités. Peut-être même suffirait-il de deux ailes entières, pour produire le mouvement de toute la masse d'air engagée dans la machine. Si l'on admet que la hauteur absorbée par les frottements soit ainsi réduite à 37 mètres, au lieu de 73-4 , il résulte des équations générales du mouvement du ventilateur, que la vitesse angulaire nécessaire, pour obtenir le débit de 8 mètres cubes d'air par seconde , devrait être, eu égard

aux frottements, de 70m,i, au lieu de 64-,49 (page 223), valeur correspondante à l'hypothèse où l'on néglige l'influence du frottement de l'air dans les canaux mobiles, c'est-à-dire que le ven-

tilateur devrait faire 67o tours par minute, au lieu de 616. En même temps, la vitesse absolue

de l'air rejeté dans l'atmosphère ne serait pas nulle, mais à peu près égale à 11,r,

u,= '7o,i x o,83 53,53=4-,653. Cette vitesse correspond à une hauteur mowr,

trice de t'",io seulement. La vitesse perdue à l'entrée de l'air dans le ventilateur serait seulement de 2m,26, à quoi correspond une hauteur motrice de om,26.

Quant au frottement des deux disques du ventilateur contre l'air extérieur, il donne lieu à une résistance, qui ne dépasserait pas 134. kilogrammes

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élevés à un mètre par seconde , si on l'évalue sur les mêmes principes, et en adoptant le même coefficient, que pour les frottements de l'air dans les tuyaux de conduite. Ce serait à peu près les du travail utile de la machine, il y a quelques raisons de croire que l'évaluation de cette dernière résistance est en dessus de la réalité. Les résistances passives provenant des frottements de l'air extrait, qui circule dans les canaux mobiles du ventilateur, et du frottement des disques contre l'air extérieur, sont évidemment les seules dont l'importance soit considérable ( le frottement des parties solides de la machine ne peut être que très-fhible) ; l'ensemble de ces résistances, éva-

luées ainsi que nous venons de le faire, est égal aux 787,7, du travail utile, ainsi il est probable que la conséquence énoncée à la fin du 35 du mémoire subsiste, c'est-à-dire que le travail moteur nécessaire pour mettre le ventilateur en mouvement , n'atteindrait pas le double du travail utile, et demeurerait inférieur à 15 ou 16 chevaux de force.