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EMPLOI DE L'AIR CHAUD 258 surface du bain de scories; ils vont même jusqu'à remplir le creuset d'eau froide. flontage du feu.
DANS LES USINES A FER DE LA HAUTE SILÉSIE.
La manière de monter le feu a une très-grande influence sur le succès de l'opération ; mais il est impossible , même pour une usine en particulier, de donner pour cela des règles invariables. A Malapane ,le montage du feu que l'expérience avait fait reconnaître comme le plus convenable pour l'air froid, a été conservé à l'air chaud dans réses dimensions principales ; on est arrivé à ce sultat après plusieurs tatonnements. Poue. 9 Profondeur du creuset. Distance de la warme au contrevent. . . 30 de l'avant-creuset (1) à la rustine. 31
-;
rapidement et ne prenait pas plus rapidement nature. Les plaques de fonte qui circonscrivent le
creuset sont moins rapidement détruites à fair chaud qu'a l'air froid, la différence est assez grande pour qu'il en résulte une économie notable. A. Malapane et dans les autres usines de la Silé-
sie, on se servait de tuyères et de buses demicirculaires; en introduisant l'air chaud on a changé la forme des buses, on leur a donné un orifice
circulaire. L'emploi de l'air chaud eutpour résultat immédiat de rendre l'allure plus crue ; on essaya d'abord c.le retirer la buse en arrière dans la tuyère, mais ce moyen fut insuffisant, et l'on reconnut que ce qu'il y avait de mieux était d'augmenter les dimensions des buses et des tuyères; on reconmit que les
à 10
La warme est verticale ou légèrement déversée tenen dehors du creuset, lorsque la fonte a unefroid. dance déterminée à produire du fer cassant à Le fond est horizontal , quelquefois aussi il a une légère pente vers la warme et la rustine.
dimensions les plus convenables pour les buses étaient T pouce à ï nonce de diamètre, et pour les tuyères s pouce de haut sur s pouce de large. On parvint ainsi à rendre l'allure moins crue, les scories plus douces, sans nuire en rien à la qualité du fer en barre. il fallait élargir les buses et les tuyères pour mieux disperser le vent et combattre la tendance de l'air chaud, à concentrer la chaleur dans un même point. On dut réduire le plongement de la tuyère à de pouce au plus, parce qu'une plus grande inclinaison donnait des loupes incompiétement affinées par dessous. En observant la marche du feu d'affinerie à l'air chaud , et la comparant avec ce qui se passait à l'air froid, on re-
Poue.
La distance de la rustine au centre de la tuyère est de La tuyère est en saillie de Elle plonge de. L'oeil a.
9
1à 1
au plus.
à
hauteur. 1 largeur
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connu qu'on ne combattait pas l'allure crue en rendant le feu plus plat; la fonte se liquéfiait plus
1
On avait cru que l'introduction de l'air chaud devait introduire dans le montage du feu les modifications employées le plus ordinairement pour rendre l'affinage plus rapide; mais l'expérience a appris qu'il en était autrement. Contrairement aux résultats obtenus dans d'autres localités, on a re(1) Le creuset n'est pas fermé sur le devant par une
marque très-bien que l'action de l'air chaud se 'concentre devant la tuyère, la fonte fond très-rapidement sous l'action du vent, et c'est pour cela
taque en . fonte ; il reste Un espace qui est rempli de menu
charbon.
,
Distribution
u vent