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DANS LES USINES A FER DE LA HAUTE SILÉSIE.
EMPLOI DE L'Ara CHAUD
Appareil à chauffer l'air.
260 diminuer l'inqu'il convient d'élargir les buses et de clinaison de la tuyère. à L'appareil à chauffer l'air se compose, comme plusieurs Kreutzburg, de tuyaux en fonte recourbés avoir circulé dans fois au-dessus du feu. L'air, après rendre dans une caisse en les tuyaux, vient se où il reçoit le fonte en surplomb sur le foyer, combinaison de soudernier degré de chaleur. Une alternativement au vent papes permet de souffler réunie au portefroid et au vent chaud. La buse estsemblable à celui vent par un assemblage à genou, elle peut se mouvoir des buses de haut-fourneau ;
facilement dans la tuyère. il n'y a qu'une buse; à cyl'air est fourni par une machine soufflante donnée par cet lindre. La température moyenne sui15o"; elle varie du reste appareil, est de 1300 à plus ou moins vant l'époque du travail, la quantité 600 grande de vent, etc.; elle dépasse rarement suiont-donné les résultats Plusieurs observations vants Pendant le forgeage. 145" le soulèvement (Rohfrischen).. .. 125° l'avalement (Gactifrischen). l'attachement. quantité de vent. La température diminue avec la
De la conduite de l'opé.ration.
été bien
Lorsque l'action du vent chaud pas de appréciée , on a reconnu qu'il n'y avait procédé; on modification essentielle à apporter au fois de plus a seulement été obligé de répéter une de la loupe. le soulèvement qui précède ravalement qu'il était nécesLes affineurs avaient cru d'abord première partie saire d'employer l'air froid pour la l'air chaud, 'de l'opération ( RoWiischen); mais dans le quoique maintenant la fonte plus liquide plus vite, et creuset, a l'avantage de la faire refondre a:
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il est presqu'aussi vite fait de soulever trois fois la loupe à l'air chaud, que deux fois à l'air froid. Pour cette raison, on a continué d'employer l'air chaud pendant toute l'opération. Le forgeage est accéléré, et les lopins , s'échauffant plus fortement, se travaillent mieux sous le marteau. Les scories produites pendant le forgeage sont plus liquides et plus crues (pauvres) , et en quantité moindre qu'à fair froid ; il ne s'en produit que
peu ou point pendant la dernière partie de raffinage. Dans les premiers temps, l'élévation de température produite par l'air chaud déterminait pendant l'avalement une refonte trop rapide de la loupe; la fonte qui devait achever de- se débarrasser des dernières traces de charbon échappait trop vite à
l'action du vent; elle donnait, il est vrai, plus de fer par attachement, mais il était nécessaire d'ajouter une trop grande quantité de matières oxydantes (battitures), pour achever l'opération; on a remédié à cet inconvénient en donnant moins de charbon et moins de vent qu'on n'en donnait autrefois à Vair froid. C'était un moyen de maintenir plus
longtemps le fer sous l'action du courant d'air et d'obtenir un résultat plus uniforme. L'emploi de l'air chaud produit une économie de Effets de l'air
car le feu se porte moins à la surface, et la température s'élève moins devant la tuyère. En même temps il y a un moindre déchet; l'air plus complétement désoxygéné devant la tuyère,
charbon
,
scorifie moins le fer, et laisse une plus grande part aux scories riches dans l'action décarburante. Mais on ne gagne pas de temps; la durée d'un poste pour
la même quantité de fonte est plutôt augmentée que diminuée : ce désavantage est compensé par l'économie des matières premières et par ramélio-
chaud.