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EMPLOI DE L'AM CHAUD
Le diamètre des buses est La hauteur de la tuyère. La largeur. Appareil :1
chauffer l'air.
p^. 1 p.. ;2 p°.
L'appareil à chauffer l'air est construit sur le même principe qu'à Malapane ; seulement il est plus rapproché du foyer et donne une température plus élevée. A la fin de l'opération la température s'élève de 1960 à 227° R. Cette température est trop élevée, du moins pour certaines parties de l'opération. On construit les nouveaux appareils, qui
seront adaptés successivement aux autres feux d'affinerie, de manière à pouvoir lancer un mélange d'air chaud et froid, et régler ainsi la température pendant les différentes parties de l'opération. Des effets
de l'air chaud.
Depuis la substitution du vent chaud au vent froid, l'allure du feu d'affinerie est beaucoup plus crue et la durée de l'opération pour 5 quintaux a
été portée de 8 ou 9 heures à 9 ou to heures. Lorsqu'on affine seule de la fonte à l'air chaud de Kcenigshiitte, l'allure est tellement crue que l'opération dure jusqu'à il et 12 heures ; on la mélange
avec de la fonte au charbon de bois. Pour combattre cette tendance à l'allure crue, on est obligé de n'employer l'air chaud que pour le forgeage et la fusion de la fonte, et pour l'avalement ; on souffle
à l'air froid pendant l'opération du soulèvement. On n'a pas pu encore, comme à Malapane, employer l'air chaud pendant l'opération du soulèvement. Cela tient probablement à la haute température de l'air qui, pendant cette opération, monte jusqu'à 1600 R. On a porté les dimensions des buses de i pouce à i pouce 7; de diamètre; la pression est très-variable dans chaque partie de l'opération; on admet que la quantité d'air lancée par est
DANS LES USINES A FER DE LA HAUTE SILÉSIE.
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de noo pieds cubes pendant le forgeage et de 400 pieds cubes pendant l'avalement. On a observé à Rybnick , comme à Malapane, . qu'il y avait économie de charbon et de fonte, mais en même temps perte très-grande de temps. Quant à la nature des produits on a trouvé qu'il
y avait détérioration de la qualité du fer en
barres; celles-ci résistent en moins grand nombre à l'épreuve ; cela tient peut-être à la haute température que produit l'appareil, et surtout ,à l'inexpérience des ouvriers qui, après 7 ou 8 mois de pratique seulement, n'avaient peut -être pas encore trouvé la manière la plus convenable de diriger le
travail, et n'arrivaient pas encore à obtenir une loupe complétement et uniformément affinée. Il paraît que la fonte de Kcenigshütte, fabriquée avec l'air chaud à 8o° R. et affinée à l'air froid, présente encore de l'infériorité par rapport à la fonte
à l'air froid ; toutefois cette différence est faible, surtout depuis qu'on la mélange avec ou de fonte au bois. Le tableau suivant présente, pour deux foyers, les résultats de l'emploi de l'air chaud depuis le commencement des essais jusqu'au 15 décembre 1836, et ceux de l'air froid depuis le ler janvier jusqu'au mois d'avril, époque à laquelle on a placé l'appareil, et pour les deux autres foyers, les résultats de l'année entière. Les résultats de 1837 ne peuventpas servir de terme de comparaison; parce que les charbons employés pendant cette année-là ont été trèsmauvais, tandis qu'ils ont été bons en 1838. En outre, il y a eu, pendant cette époque une modification dans le forgeage, d'où il est résulté une amé-
lioration du procédé. Néanmoins la comparaison de ces résultats ne comporte pas toute l'exactitude
Résultats numériques.