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I I I t170111E;
DES EAUX D'AIX EN SA VO E.
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de la chaleur dans une capsule de porcelaine il ,
ne tarde pas à laisser déposer de nombreux flocons blancs de nature organique qui noircissent en se desséchant et dans lesquels on retrouve des traces de fer. 95. Jusqu'ici , il était déjà facile de conclure
que le liquide acide produit par la condensation
des vapeurs sulfureuses renfermait de l'acide sulfurique libre, mais il était bon d'en donner une preuve plus authentique. A cet effet, six kilog. de ce liquide ont été distillés par fractions dans une cornue de verre à laquelle était adaptée une allonge dont l'extrémité recourbée se rendait dans un flacon. A mesure que le liquide se concentrait, il se colorait en jaune et laissait déposer des cristaux blancs soyeux de sulfate de chaux
sur la fin de la distillation, lorsque les gouttelettes qui passaient dans le récipient devinrent acides, le liquide se colora en brun noir. Dans ce moment, il se fit dans la cornue un boursouflement considérable occasionné par la carbonisation de la matière organique , l'acide se trouvant alors dans son plus grand état de concentration. Après cette réaction , le liquide acide était incolore , et
la distillation ayant été poussée jusqu'à siccité parfaite, le flacon récipient contenait 35 à 36 gr. d'un liquide incolore, pesant spécifiquement 1,,52 , et d'une acidité excessivement énergique. Etendu d'eau, il a formé avec l'azotate de baryte un précipité blanc qu'un grand excès d'acide azotique n'a pu redissoudre ; enfin, calciné dans un tube de verre avec du charbon , il s'est dégagé une vive odeur d'acide sulfureux. Le fond de la cornue renfermait un léger résidu salin composé de sulfate de fer et de stilfate de chaux.
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Dans une des premières distillations, j'avais placé de la teinture bleue de tournesol dans le récipient; après l'opération , la couleur de cette teinture n'avait subi aucune altération; donc, absence de tout acide gazeux dans le liquide acide que nous venons d'examiner. L'eau provenant des diverses distillations était incolore, limpide, sans odeur et sans saveur. Elle s'est comportée comme l'eau distillée la plus pure
avec tous les réactifs à l'action desquels elle fut soumise. Elle contenait seulement une trace de matière organique que la distillation avait mécaniquement entraînée. En résumé, ce liquide acide est composé de beaucoup d'eau, d'un peu de sulfates de fer ét de chaux dont la présence est accidentelle, d'une petite quantité de matière organique et enfin d'une proportion variable d'acide sulfurique libre qui fuit, terme moyen, les o,006 de son poids. De tout ce qui précède, je conclus que l'acide sulfhydrique répandu à l'état de gaz dans l'air humide, se change en totalité en eau et en acide
sulfurique, sans dépôt de soufre ni formation préalable d'acide sulfureux. Voyons ce que devient ce gaz quand il est en dissolution dans l'eau.
96. Le bassin en coquille d'écoulement de la
grande cuve de plomb où se verse l'eau de soufre, et les tuyaux de même métal qui partent du même
bassin, se recouvrent parfois d'une couche de soufre d'un blanc jaunâtre, d'une ligne environ d'épaisseur. J'en ai recueilli en différentes fois une
once qui était très-pur ; il contenait seulement une petite quantité de matière organique qui lui donne und odeur repoussante, mais qu'il perd complétement par cles lavages à l'eau distillée.
2e Question.