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,r0111E Noms des métaux. Pla Line.
DES EAUX D'AIX EN SAVOIE. Poids.
0,00 0,51 2,44
Or (1)
Argent. Cuivre. Zinc. . Plomb.
Fer
3o novembre, 4 heures du soit
Ferle.
1000,00
>29,54
0,11 1,34
5,66
Tous les métaux se trouvaient déjà attaqués, excepté l'or et le platine. Ainsi, l'argent, le cuivre, le zinc, le plomb et le fer étaient recouverts d'une couche noire de sulfure , celle de zinc était blanche. Le cuivre offrait un coup d'oeil bleuâtre; le plomb, des traces d'une poudre blanche ; et le fer,
quelques taches de rouille. Tous les verres contenaient plus ou moins de liquide qui avait découle de chaque lame et tous ces liquides étaient acides, ceux du cuivre, du zinc et du plomb exceptés. Celui du fer contenait un peu d'oxyde rouge et dejà du sulfate de ce métal. décembre, Même état de choses, seulement l'altération 4hem."""ir, des métaux allait en croissant. La rouille recouvrait presque entièrement la lame de fer. Le cuivre était tapissé de petites gouttelettes 2 décembre , bleuâtres irisées entraînant dans leur chiite une 3 hein." du poudre brune que la dessiccation rendait d'un vert noirâtre. Cette poudre, traitée par l'acide chlorhydrique bouillant dans un petit tube de verre , a fourni une dissolution verte dans laquelle le chlorure de barium a produit un abondant précipité blanc insoluble dans l'acide azotique; l'ammonia'
(1) L'or dont je inc suis servi avait été purifié par l'acide aiotique.
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que en excès y a formé de l'eau céleste. Cette poudre était
un sous-sulfate de cuivre insoluble. Le plomb, toujours noir, offrait un peu plus de la poudre blanche observée le 3o novembre, j'ai reconnue pour être du sulfate de plomb. que Aucune réaction nouvelle. 5 décembre, 3 heures du soir. Le platine n'avait subi aucune altération. Il ,,Idécembre,id. n'en était pas ainsi de l'or, qui avait résisté jusqu'ici à l'action
corrosive des vapeurs sulfureuses. Le vingt-troisième jour de son exposition , il était très-sensiblement attaqué , et Von distinguait sur sa surface de petites taches d'un rouge brun. Ces petites pellicules, détachées et dissoutes dans l'eau régale , ont produit une dissolution dans laquelle le chlorure de barium a formé un précipité blanc insoluble dans les acides. Le fer, couvert de l'ouille qui se détachait en
écailles, contenait çà et là de petites parcelles vertes de sulfate. Le plomb contenait une assez grande quantité de sulfite , qui recouvrait en partie le sulfure noir de ce métal. Le zinc et farrient étaient les mêmes. Le cuivre était recouvert (rune couche fore épaisse d'un bleu foncé, d'une saveur très-astringente.
L'eau des sept verres était acide. Celle du fer contenait beaucoup de sulfate en dissolution, celle du zinc renfermait aussi un peu de sulfate
soluble. L'eau du cuivre tenait en suspension une assez grande quantité de sous-sulfate qui fut séparé par la filtration. L'eau filtrée était bleuâtre ,astringente, donnait un précipité marron par le ferro-
cyanure jaune de potassium et formait l'eau
céleste avec l'ammoniaque. Cette eau tenait donc en dissolution du sulfate neutre de cuivre , et je
Tome XVI , 1839.
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