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528 Échelle adoptée
SUR LES TERRAINS
DE LA VALLÉE DU DONETZ.
Le résumé des observations que l'on a été à
rPoogurralia,,,ciagrutee.' même de faire
en parcourant dans tous les sens le
pays .situé sur la rive droite du Donetz, est consigné sur une carte qu'il a semblé inutile de reproduire ici, et dont le canevas a été formé d'après la carte russe , à une échelle quintuple. Or, par une singulière coïncidence de mesures, cette dernière est a l'échelle de ow,005 pour 2 verstes, ou de orn,0025 par verste : la nôtre est donc à l'échelle de om,o25 pour 2 verstes ou de om,o125 par verste, ce qui revient à o'noot pour 85"=,34 d'après les rapports connus qui existent entre le kilomètre et la Verste (une verste = to66'",8). La nouvelle carte de France est à l'échelle très-peu plus considérable de 8:0.0, et la carte de Cassini à l'échelle presque égale de .4.0 Il est donc évident que tout accident de terrain qui n'aura pas au moins dé 90 à too mètres de largeur doit disparaître complétement sur notre carte, comme sur les deux dernières. Apparence généLe terrain carbonifère de la Russie méridiorale du relief du unie a subi de vio lentes dislocations qui lui auterrain. raient donné les formes les plus caractérisées, si des dépôts postérieurs de la formation crétacée, tertiaire etalluvienne, n'étaient pas Ve,nus se juxtaposer de manière à en effacer presque entièrement le relief. La surface ,du sol ne présente à proprement parteii; d'autre apparence que celle d'une vaste plaine sillonnée par des ravins. C'est seulement aux abords de ces ravins que l'on voit par-. fois-des élévations un peu-détachées du flanc du coteau offrir une, apparenCe légèrement conique à
caractériSées. n'eût été *facile, en profitant des indications générales des cours d'eau, de les représenter comme déCouliint dti pied de chaînes de collines. Mais la Vérité aurait été étrangement défigurée ; car on n'arrive aux lignes de partage des eaux qu'avec des pentes d'autant plus faibles qu'on en approche. davantage, et 'au lieu d'une arête culminante on trouve souvent une bande sensiblement horizontale sur une grande largeur. Cependant il .existe presque partout un moyen Dispositions re-
certain de reconnaître la véritable direction
dés marquables
lignes de faîte : ee moyen est fourni par la. dispo- kv,M.g«l'ensesii:,1 sition des 'kouha-anes , ou élévations conicines de faîte.'
artificielles dont la destination est encore aujourd'hui le sujet de controverses. .Que ces singuliers monuments du séjour des Tatares clans la
Russie méridionale , aient été élevés comme tombeaux, comme signaux pour guider dans le désert, ou Comme centres des campements des hordes, n'en est pas moins certain qu'ils ont presque constamment été établis aux lignes de partage d'eau entre deux vallées consécntives. Cette Toi remarquable est assez difficile à 'observer quand les on-
dulations du terrain sont très-peu prononcées comme sur la plus grande partie du pays située entre Odessa et .Bakhmout. Mais elle devient évidente dans la vallée du Donetz, où les ravins secondaires sont plus rapprochés les uns des autres',
-et où -les lignes de faîte sont moins larges. Elle fournirait par conséquent un moyen facile de relever exactement sur une carte toutes les arêtes cul-
minantes du pays, avec des instruments convena-
leur partie supérieure. Il n'a donc pas tenu à nous que Aprésentation graphique du terrain n'accusat..4s, formes plus
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bles. Il nous semble d'autant plus important de signaler cette disposition des kourganes, qu'elle paraît n'avoir encore été remarquée par aucun des
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